L'attaquant des Bleus, titulaire mercredi, ne s'est pas caché au moment de dresser le bilan après le non-match contre la Tunisie (défaite 0-1).
L'équipe de France est tombée mercredi. Avec un onze (très) remanié, Didier Deschamps visait surtout à reposer les cadres face à la Tunisie (0-1). Néanmoins, il espérait sans doute tout autre chose de ses habituels remplaçants... «On a essayé de mettre de l'envie et si ça a été difficile en première période, c'était un peu mieux par la suite, souligne Randal Kolo Muani ce jeudi, en conférence de presse, lui qui était titulaire en attaque à l'Education City Stadium, reconnaissant que les Bleus auraient «pu faire mieux dans ce match».
Pas question de pointer certains du doigt plus que d'autres ou d'oublier l'essentiel pour l'ancien Nantais : «On gagne et on perd avec le groupe de 24. Le match face à la Pologne arrive très vite et on est déjà concentré sur le prochain match. Les Tunisiens avaient plus d'envie que nous, ils ont gagné plus de duels, de contacts. C'était ça notre problème. Pas mal de joueurs ont joué avec le frein à main, de la pression. Il fallait la gérer. On est passé à côté de ce match, on en a parlé après la rencontre», jure-t-il, faisant tout de même état de son «plaisir» d'avoir disputé un match de Coupe du monde. «C'est un rêve d'enfant. C'est bien de l'avoir joué pour se rendre compte du niveau élevé du Mondial», a encore indiqué le joueur de Francfort.
Le plein d'expérience
Rappelons qu'à 23 ans, le natif de Bondy ne disputait que son troisième match avec la sélection. Il profite donc de sa présence au sein du groupe France pour emmagasiner de l'expérience et s'abreuver des précieux conseils de ses petits camarades. «Je suis encore en apprentissage. Olivier (Giroud) me donne pas mal de conseils, j'en parle aussi avec Kylian (Mbappé). J'apprends et je regarde. Devant le but, je dois garder mon sang-froid, dans le travail dos au but. Avec Kylian on parle d'appels différents», indique-t-il, lui qui s'est présenté souriant, en détente face aux journalistes.
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Et d'ajouter : «J'ai encore beaucoup de points à travailler. Dans cette Coupe du monde, ça joue plus vite, il y a moins de contrôle raté. Il faut rester concentré. C'est un rêve d'être ici et je prends du plaisir.» Charge aux Bleus de faire en sorte que les Polonais prennent le moins de plaisir possible dimanche (16h), en 8es de finale.
