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Les Unionistes méritaient mieux contre Suresnes (18-24)

S’appuyant sur une touche qui a fini à 100 % de réussite, sur une mêlée conquérante...

S’appuyant sur une touche qui a fini à 100 % de réussite, sur une mêlée conquérante et une excellente discipline (sept pénalités concédées en 80 minutes), les joueurs de Yannick Vignette ont mis tous les ingrédients qu’il fallait pour enfin lever les bras. Avant de céder sur la fin en raison d’un banc de touche trop limité pour ce niveau.

L’entame était pourtant catastrophique avec Jordan Crémoux, obligé de rechausser les crampons après deux ans sans jouer en raison des blessures de Bordoli et Garnier, qui trouvait le poteau sur sa première tentative (8e).

Trop de cadeaux et des faiblesses

Avant que l’UCS n’offre quasiment deux essais à son adversaire sur un ballon porté perdu et bien négocié par Clément (13e). Puis dans la foulée sur une interception signée Bachiri qui n’avait plus qu’à aplatir (16e).

À 14-0, on ne donnait pas cher de l’issue de la rencontre mais l’Union s’appliquait, ne renonçait pas et était récompensée sur un maître coup de pied de Crémoux, que le Francilien Fuster ne maîtrisait pas. Pour sa première titularisation, le jeune ailier cognaçais Paul Boitard ne se faisait pas prier pour inscrire son premier essai en Nationale (7-14, 23e).

Les Franciliens, d’ordinaire virevoltants, ne proposaient quasiment rien et les avants de l’UCS s’enhardissaient pour mettre la pression, et Tuva n’avait plus qu’à servir Pageneau à l’intérieur juste avant la mi-temps pour son 5e essai de la saison. Et si Suresnes virait en tête à la pause, c’est grâce à la malchance de Crémoux qui heurtait une nouvelle fois la barre sur la transformation (12-14).

L’Union continuait son efficace travail de sape au retour des vestiaires alors que les Franciliens multipliaient les fautes. Crémoux donnait logiquement l’avantage à son équipe (15-14, 44e) et en rajoutait une louche après le carton jaune de Robert (50e) pour un plaquage haut sur Tuva (18-14, 53e).

Suresnes se retrouvait même à 13 quand Dycke partait lui aussi au frigo (56e), mais l’UCS commençait à donner des signes de faiblesse alors que Crémoux, excellent dans le jeu, trouvait pour la troisième fois de l’après-midi la barre (58e).

Sans le savoir, l’Union venait de laisser passer sa chance car Suresnes profitait de sa seule incursion dans les 22m adverses en deuxième période pour scorer grâce au doublé de Bachiri (18-21, 70e). L’UCS n’avait pas assez d’essence ni de talents pour renverser la table, et Robert enfonçait le clou au pied (18-24, 80e+3).

Une moindre consolation que ce bonus défensif pour des Unionistes mines défaites au coup de sifflet final. Ils sont passés si près d’un premier succès qui leur aurait donné un peu de baume au cœur.

Jules Dubecq (SA XV) arrive, Beka Kakabadze vers Suresnes. Révélé au centre de formation du SA XV, l’arrière ou ailier Jules Dubecq (21 ans, 1,82m pour 75 kg), qui a disputé six matches de Nationale l’an passé et joué 20 minutes cette année en Pro D2 contre Provence, a été prêté jusqu’à la fin de la saison à l’UCS afin d’engranger du temps de jeu. Il sera présent à l’entraînement dès ce lundi.

En revanche, le pilier géorgien Beka Kakabadze (27 ans, 1,81m pour 112 kg) négociait ce dimanche son départ pour rejoindre Suresnes. Les tractations sont en cours.

« Des attitudes qui me plaisent »

Yannick Vignette (manager de l’UCS). « On a maîtrisé ce match dans l’ensemble mais on encaisse deux essais casquettes d’entrée de jeu qui nous font mal. On peut regretter aussi les huit points au pied laissés en route, même si je ne blâmerais pas Jordan Crémoux qui nous a bien aidés. Il nous manque encore des petites choses sur des points clés et on le paie cash. On va continuer à travailler parce qu’il y a des attitudes qui me plaisent, mais on doit encore gommer des faiblesses trop flagrantes. »