Le nombre de supermarchés a augmenté de près de 10 % entre mai et juillet par rapport à la même période l'an dernier.
Le produit star de chaque été, le vin rosé, entre en 2022 dans une saison estivale particulière. Poussées par une chaleur intense et des vagues de chaleur, les ventes dans les supermarchés ont augmenté d'environ 10 % de mai à juillet par rapport à la même période l'an dernier, selon les recherches de l'entreprise. "Le temps chaud du début de l'été a stimulé les ventes de rosé", ont souligné les panélistes.
Dans le même temps, les ventes de vins rouges ont chuté de 8,5 % cet été. C'est une basse saison pour ce type de vin. Témoignage de la tendance positive que le rosé surfe, les ventes de son principal concurrent de l'été, la bière, n'ont augmenté que de 3 % cet été. "La bière a progressé plus vite que le vin depuis au moins cinq ou six ans, nous pouvons donc parler de dynamique,", déclare Nicolas Léger, Échos directeur des analyses chez NielsenIQ.
La bière est toujours #1
Mais la bière reste la boisson alcoolisée d'été préférée des Français. Il a représenté près du tiers (31,6 %) des ventes d'alcool de mai à juillet, contre 11 % pour les vins rosés avec un chiffre d'affaires de 400 millions d'euros. En observant uniquement le mois de juin, le mois où la production de bière est la plus élevée de l'année, la consommation moyenne par ménage a atteint 7,6 litres. "Depuisans, la bière ne cesse de croître, atteignant des ventes de 4,2 milliards d'euros d'ici 2022", souligne NielsenIQ. 12 derniers mois), Desperado (+10,6%), Corona (+10%). Voir aussi
Face aux canicules récurrentes, les Français voient les ventes d'eau en bouteille chuter.
Autre nouveauté du vin rosé cet été, sa consommation précoce (mais rappelez-vous, il faut le consommer avec modération). Dès la troisième semaine de mai de cette année, avec un mois d'avance sur 2021, ses ventes ont dépassé celles des vins rouges (10,5 % de part de marché de mai à juillet). Pays de Rose. Plus d'un tiers (35 %) de la consommation mondiale en 2019 était consommée par les Français, contre 15 % aux États-Unis et 7 % en Allemagne, selon les dernières données de l'Observatoire mondial du rosé.
