Diplomatie.
L’accélération en mai de la libération de prisonniers occidentaux par l’Iran vise indéniablement à détendre l’atmosphère et à reprendre langue avec l’Europe en vue d’une relance des pourparlers sur le nucléaire, suspendus depuis août dernier, estime la presse locale.
Ce vendredi 26 mai, l’humanitaire belge Olivier Vandecasteele a été relâché en Iran après 455 jours de détention, en échange d’un diplomate iranien, Assadollah Assadi, condamné en Belgique pour terrorisme. Deux semaines plus tôt, deux ressortissants français avaient également été relâchés par le régime iranien : Benjamin Brière, 37 ans, incarcéré pendant trois ans, et le Franco-Irlandais Bernard Phelan, 64 ans, détenu depuis sept mois.
En février dernier, c’était au tour de Fariba Abdelkhah, la chercheuse franco-iranienne, d’être libérée dans le cadre d’une amnistie décidée par les autorités à l’occasion du 44e anniversaire de la Révolution islamique et alors que le régime reprenait du poil de la bête après le recul du mouvement de contestation sur le terrain.
Pour le journal réformateur Shargh, la période est indéniablement à la détente.
“La confrontation entre l’Iran et les pays européens est liée à trois affaires : le dossier nucléaire, la résolution des différen
Sur le même sujet
Nos services