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Des lois qui facilitent le renommage : "On se débarrasse de la souffrance", estime Patrick Vignal à la source du texte.

L'adjoint d'Ellow, Patrick Vignal, est à l'origine du texte qui entrera en vigueur le vendredi 1er juillet. Il permet à chacun de changer de nom une fois dans sa vie. 

Pourquoi avez-vous travaillé sur cette loi qui vous permet de changer de nom  ?

Il s'agit d'une loi de bon sens qui concerne tout le monde car elle vous donne la possibilité de changer votre nom pour le nom de votre père, de votre mère ou de cette personne une fois dans votre vie. Il ne peut pas être renommé pour s'appeler Macron ou Signal. C'est important de s'en souvenir. Si vous en croyez les centaines de messages de remerciements que j'ai reçus, c'est une loi importante et un vrai projet de société.

Certains d'entre eux sont très amers  ?

Oui, surtout pour ceux qui ne veulent pas nommer le bourreau. Quand le père est violent, quand l'enfant est violé, cela contribue à vouloir changer de nom, on se débarrasse de la souffrance. Prendre le nom de sa mère s'inscrit dans une forme de reconstruction. Mais dans de nombreux cas, cela peut être très différent. Parfois, cela peut empêcher le pedigree de mourir. En fait, nous offrons la liberté de choix. C'est à cela qu'un élu de la République doit servir. Et ce qui me plaît, c'est que le temps où un homme marquait sa femme et ses enfants par son nom est révolu. A cet effet, nous avons travaillé avec une fédération de généalogistes et de professeurs d'université, ainsi que des psychologues et des sociologues, pour peaufiner le texte que le ministre de la Justice Eric Dupont Moretti a qualifié d'"excellent".

Que faire des cas non couverts par cette loi  ?

Ils sont dans les marges où tu ne veux pas le nom de ta mère ou le nom de ton père, j'ai un cas comme ça à Nice. Or dans certains cas de divorce, cette loi s'appuie cependant sur l'intelligence collective, qui peut être amenée à évoluer.

La loi entrera en vigueur le vendredi 1er juillet, mais êtes-vous prêt pour les services d'histoire du mariage  ?

Bien sûr, tous ne sont pas applicables. Le nombre annuel de demandes est estimé à 4 000. Jusqu'à présent, seuls 15   % ont été traités. Mais dans le même temps, selon un sondage, 22   % des personnes envisagent de renommer ou de modifier. Si tout le monde le fait aujourd'hui, ce sera compliqué. Je suis à Lunel (Hérault) au Service de l'Etat Civil le 1er juillet de cette année. Je sais qu'ils sont prêts. Tout le monde sera progressif.