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Loi immigration: l’aile droite macroniste veut peser en toute discrétion

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Chez les alliés du parti d’Édouard Philippe. ­«L’article 3 n’est pas un totem. S’il est retiré, nous voterons quand même le ­texte
», appuie Laurent Marcangeli, le président du groupe Horizons. BERTRAND GUAY/AFP

Depuis le début des tergiversations du gouvernement sur ce projet de loi, l’aile droite de Renaissance regarde avec un brin d’amusement les différentes initiatives de ses camarades «de gauche» pour essayer de peser.

«Un accord avec Les Républicains sur ce texte est propice et souhaitable.» Ces mots, le député Renaissance Charles Rodwell - comme l’ensemble des élus de l’aile droite de la majorité - les répète à l’envi depuis maintenant plusieurs semaines lorsqu’il évoque le projet de loi immigration, qui devrait être débattu à l’Assemblée à partir du 11 décembre.

Alors, à chaque fois qu’une rumeur refait surface sur l’éventualité que l’article 3 du texte, qui prévoit la régularisation des travailleurs clandestins dans les métiers en tension, soit retiré pour obtenir les quelques voix LR nécessaires à son adoption, le parlementaire des Yvelines a la même réponse. «L’article 3 n’est pas une priorité», convient-il sans ambages, avant d’ajouter que «la fermeté», elle «est une nécessité». Même rhétorique chez les alliés du parti d’Édouard Philippe. «L’article 3 n’est pas un totem. S’il est retiré, nous voterons quand même le texte», appuie Laurent Marcangeli, le président du groupe Horizons.

Un projet de loi qui convient bien à l’aile droite

Depuis le début…

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