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Londres, Paris, New York : comment les films à succès gentrifient les villes

Culture.

De Peckham à Montmartre en passant par Notting Hill ou Manhattan, les quartiers en plein essor constituent un cadre idéal pour les comédies romantiques, observe “The Guardian”. Mais en attirant l’attention sur ces quartiers, le septième art “risque bien souvent d’accélérer une gentrification qui finit par leur faire perdre leur âme”.

Dans une rue de Notting Hill, à Londres.
Dans une rue de Notting Hill, à Londres. PHOTO CHRIS MOUYIARIS/AFP

“C’est toujours un plaisir de voir un film qui se passe dans un quartier qu’on connaît bien. Moi qui vis à Peckham, je me sens comme à la maison devant Toi & Moi, s’amuse le journaliste Steve Rose dans les colonnes du quotidien britannique The Guardian.

Il explique que Rye Lane, le titre original de la dernière production Disney + (disponible en France le 31 mars), fait référence à “la rue principale, très animée, de notre quartier du sud de Londres, qui commence tout juste à se gentrifier”. Il y a vingt ans, Peckham était surtout connu “comme un quartier ouvrier oscillant entre petites magouilles et violente criminalité.”

Désormais, Peckham est vu comme une destination branchée et populaire, où les nombreux bars à cocktails côtoient les épiceries africaines et les boucheries. Le journal américain The New York Times décrit même ce faubourg londonien comme “le cœur battant de la scène artistique la plus dynamique de Londres”.

“Une lettre d’amour à South London”

Lorsque l’on regarde Rye Lane, tout est plus beau à l’écran que dans la réalité, souligne St

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