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Arrivé en tête du premier tour du congrès pour la présidence des Républicains, le député des Alpes-Maritimes redoute le retour d’un « tout sauf Ciotti ».
Par Nathalie SchuckTemps de lecture : 5 min
C'est sa blessure et son cauchemar. Il y a un an presque jour pour jour, Éric Ciotti se qualifiait en tête du premier tour de la primaire des Républicains pour l'Élysée. Aussitôt, un front « tout sauf Ciotti » se mettait en place chez les barons du parti, tous appelant à soutenir la candidature de Valérie Pécresse. Et si la malédiction se répétait ? Au terme du premier tour du congrès électronique organisé ce week-end auprès des militants des Républicains pour désigner leur nouveau chef, le député des Alpes-Maritimes, favori sur le papier, se qualifie en tête avec 42,7 % des suffrages (28 297 voix).
Éric Ciotti devance son challenger, le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau (34,5 % et 22 815 des voix) de 8 points et quelque 5 500 bulletins. Surprise de cette compétition, le jeune dép...