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Sonia Backès dans son bureau à l'Hôtel de Beauvau, à Paris, le 14 septembre.
Sonia Backès dans son bureau à l'Hôtel de Beauvau, à Paris, le 14 septembre.
Sonia Backès dans son bureau à l'Hôtel de Beauvau, à Paris, le 14 septembre. Sébastien Soriano / Le Figaro

PORTRAIT - La secrétaire d'État à la Citoyenneté va mener la lutte contre les dérives sectaires et promouvoir la «fierté d'être français». Elle confie au Figaro comment ses deux priorités font écho à son parcours.

Une secrétaire d'État à la Citoyenneté, chef de file des défenseurs de la Calédonie française, nommée pour promouvoir la «fierté d'être français» ? La mission semble taillée pour Sonia Backès, première élue calédonienne investie au gouvernement. Depuis qu'elle a quitté Nouméa pour s'établir cet été à Paris, Gérald Darmanin, son ministre de tutelle, se félicite de pouvoir compter sur cette ingénieure en informatique proche de son ami Sébastien Lecornu, une «élue de terrain» issue des Républicains - comme lui.

Mais Sonia Backès garde depuis longtemps un secret pour elle. Beaucoup ignorent, parmi ses amis comme ses collègues ministres, qu'elle est réchappée de la Scientologie. Elle avait 13 ans. Aujourd'hui, à 46 ans, elle est chargée de mener la lutte contre les dérives sectaires pour le gouvernement.

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Cette femme franche et pugnace, grandes lunettes et cheveux clairs, livre un combat personnel. Elle entend accélérer la dissolution de sectes, renforcer la sensibilisation en ligne et faciliter…

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