Les médecins libéraux sont appelés à fermer leur cabinet les 1er et 2 décembre, par le mouvement « Médecins pour demain » - lancé sur les réseaux sociaux par des praticiens de la région - et par les syndicats. Ils demandent une revalorisation de la consultation, s’opposent à l’accès direct à un infirmier, ainsi qu’à toute « mesure coercitive ».
C’est à l’initiative d’une médecin de la région lyonnaise, le Dr Christelle Audigier, qu’est né, en septembre, le groupe Facebook « Médecins pour demain », pour « discuter de la valeur de notre travail ».
Puis, la colère est montée, au fil des semaines et des débats sur le PLFSS 2023 (projet de loi sur le financement de la sécurité sociale) et de l’approche de l’ouverture des négociations sur la convention médicale, qui ont débuté le 9 novembre, sur fond de vives tensions entre l’Assurance maladie et les syndicats.
« Aujourd’hui, nous sommes 14 000 adhérents et 16 000 sur les groupes What’s App régionaux », se félicite le Dr Moktaria Alikada, médecin généraliste, administratrice de ce groupe privé, devenu « mouvement apolitique et asyndical ».
Il a lancé l’idée d’une « grève » des cabinets les 1er et 2 décembre, soutenue par les syndicats, pour faire connaître leurs revendications. « Entre 50 et 60 % des cabinets...
