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CHRONIQUE. Après sa visite aux États-Unis, le président a pu méditer sur l’histoire des variations, parfois brutales, des relations franco-américaines.
Par Christine ClercTemps de lecture : 5 min
Adieu homards, fromages de l'Oregon et rosé pétillant, adieu l'interminable poignée de main de Joe Biden au coin du feu de la Maison-Blanche et les applaudissements, sous les tentes blanches décorées de fleurs et d'argenterie, de centaines d'invités debout ! Adieu les « Vive Macron, Vive la France ! » en dansant dans les rues de La Nouvelle-Orléans. Retour aux manifs à la française.
Ce lundi, après avoir « réinvesti le champ mémoriel » en visitant près d'Aix-en-Provence le camp des Milles, où 2 000 Français internés allaient monter dans un train pour Auschwitz, Emmanuel Macron s'apprêtait à retrouver, devant le collège Jas-de-Bouffan où il devait présider un « Conseil national de la refondation » afin de réveiller « un imaginaire républicain fédérateur », la foule habituelle de manifesta...