France
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Macron, Quatennens, Darmanin… Les lauréats du prix du sexisme en politique

Emmanuel Macron, Gérald Darmanin, Adrien Quatennens, etc. L’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique a décerné vendredi des prix du sexisme aux hommes politiques français. Ces récompenses - bien entendu ironiques - ont été attribuées lors de la cérémonie « Ça va bien se passer », une référence à cette phrase adressée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin à la journaliste Apolline Malherbe et qui avait fait polémique. Tour d’horizon des grands gagnants.

Les « Parrains » Macron et Mélenchon

La catégorie des « Parrains » a été créée par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique et son partenaire La Déferlante pour désigner les figures politiques qui ont soutenu des proches accusés de violences envers les femmes. Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon ont été « récompensés ». Le président pour avoir « soutenu Nicolas Hulot, Damien Abad et Gérald Darmanin » et le chef Insoumis Eric Coquerel et Adrien Quatennens, accusé de violences conjugales.

Eric Dupond-Moretti et Sébastien Chenu pour « Toutes des hystériques »

Le garde des Sceaux a reçu ce prix pour une phrase prononcée en 2019 sur le mouvement #MeToo. Il « a permis la libération de la parole et c’est très bien, mais il y a aussi des "follasses" qui racontent des conneries », avait-il déclaré. Quant au député du Rassemblement national Sébastien Chenu, il a été épinglé pour avoir critiqué les cellules de veille des violences sexistes et sexuelles dans les partis politiques. Il avait affirmé qu’il s’agissait de « truc de secte qui vient examiner des dossiers de plaignantes ».

Julien Bayou et Adrien Quatennens pour « J’accuse »

Les députés écologiste et Insoumis ont une chose en commun : ils sont accusés de violences par leur ex-compagne. Julien Bayou est accusé de harcèlement moral et Adrien Quatennens de « violences physiques et morales ». Le prix j’accuse permet donc de récompenser les hommes qui « ont le panache de mettre à nu les complots visant à entacher leur honneur ou l’honneur de leurs frères d’armes. Parce que c’est évident que tout est lié, il n’y a qu’à regarder le calendrier politique, ou l’ambition de celles qui ont parlé ».

Les « petits anges partis trop tôt » Damien Abad et Benoît Simian

L’ancien ministre des Solidarités Damien Abad, accusé de viols et de tentative de viol par trois femmes, a obtenu cette récompense remise à ceux qui ont été « empêchés de mener à bien leur mandat » à cause de « cabales néoféministes ». Il partage cette catégorie avec l’ancien député de la majorité Benoît Simian qui a été condamné pour harcèlement sur son ancienne compagne.

La « liberté d’importuner » d’Eric Zemmour

L’ancien candidat d’extrême droite à la présidentielle et polémiste Eric Zemmour a été récompensé pour son « argumentaire profondément masculiniste ». Il avait notamment estimé que l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn était « une castration de tous les hommes français » ou encore que l’évolution « antiviriliste » de la société est responsable de « catastrophes et de souffrances ». Il est aussi accusé de « comportements inappropriés et d’agressions sexuelles » par huit femmes.

Le « meilleur espoir » Darmanin

Le ministre de l’Intérieur a aussi droit à sa propre catégorie. Gérald Darmanin a gagné le prix du « meilleur espoir ». Accusé de viol pour des faits datant de 2009, son affaire a été classée sans suite mais la plaignante a fait appel. Cette récompense vise à féliciter ceux qui « ont réussi » et su « déjouer les pièges tendus par des féministes acharnées ».