Bruno Bernard, le président de la métropole de Lyon.
Bruno Bernard, le président de la métropole de Lyon.
Bruno Bernard, le président de la métropole de Lyon. LUDOVIC MARIN

Le président de la métropole de Lyon a réaffirmé son opposition à la réforme des retraites tout en condamnant les violences qui ont émaillé plusieurs manifestations ces derniers jours.

Le Figaro Lyon

Lors de son intervention liminaire au conseil de la métropole de Lyon qui a commencé ce lundi, Bruno Bernard, a condamné les violences qui ont eu lieu lors des récentes manifestations. Le président de la métropole, très critique envers la réforme des retraites adoptée la semaine passée via l'article 49-3, a dénoncé «les casseurs issus des black blocs, de l'ultra-droite et de l'ultra-gauche». «Je ne leur reconnais aucune signification politique. Ce sont juste des casseurs qui propagent la violence et attaquent notre République», a déclaré l'élu Europe-Ecologie Les-Verts.

«Les violences sont inacceptables»

Pour ce dernier, «les saccages de la mairie du 4e arrondissement de Lyon  ou ceux des locaux de l'office du tourisme place Bellecour sont scandaleux», tout comme «les menaces à l'encontre des députés, des maires et des élus qui se multiplient et sont inexcusables ». «Je me refuse à penser, comme une partie malheureusement de plus en plus nombreuse de la population, que la violence soit un moyen de se faire entendre. Je crois profondément en la démocratie, la République et au débat. Quelles que puissent être nos divergences politiques, être élu c'est un engagement au service du collectif. Si la critique des élus est légitime, les violences sont inacceptables», a-t-il conclu.

Jeudi dernier, lors de la manifestation contre la réforme des retraites à Lyon, 58 policiers et neuf manifestants ont été blessés et 11 personnes ont été interpellées.

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