Thibaud Hue 5 juillet 2022 10 h 20, révisé au 5 juillet 2022 10 h 20
Le thermomètre monte, l'été approche et de plus en plus de touristes arrivent en France. Cependant, l'hôtellerie et la restauration manquent de personnel. Bien que les besoins soient très importants, le poste de 150 000 personnes est toujours ouvert. Et le patron a du mal à trouver des saisonniers. La France se tourne donc vers l'étranger. Un accord a été signé entre l'UMIH et la Tunisie mercredi. L'accord signé mercredi entreUMIH etla Tunisie qui compte 4 000 travailleurs saisonniers tunisiens en France, stipule qu'il peut être adopté. Un accord qui risque d'être renouvelé chaque année au grand dam des restaurateurs tunisiens. Six tables noires bordent les baies vitrées d'une terrasse discrète ombragée de palmiers. Dans ce restaurant italien de La Marsa, à 15 kilomètres de la capitale tunisienne, le serveur Youssef tient un plateau à deux mains. Il n'a pas encore postulé pour un poste saisonnier en France, mais il va bientôt partir.
150 euros par jour en France
"Je n'ai pas assez d'argent pour vivre ici. Un de mes amis est parti en France et c'était moi Il a dépensé 150 euros par jour", avoue-t-il à Europe 1. -Abonnement mensuel, comme Skander, un pizzaiolo à la recherche d'un meilleur emploi.
Par conséquent, Aziz Galadou, le patron qui a déjà perdu le gérant du restaurant parti en France, est très inquiet pour sonrestaurant. Il incrimine la concurrence déloyale. « Nous allons nous retrouver sans salariés. Donc, aprèsCovid-19nous avons passé deux ans sans hôtel, quasiment sans tourisme. France Nous annoncerons cette nouvelle après la reprise substantiellement donc et c'est dévastateur pour moi. "
Pour faire face, le restaurant paie le plus possible pour environ 20 euros par mois. Essayez de vous arrêter. Il sait que certains salariés tunisiens sont tentés par les niveaux de salaire français.