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Liz Truss et Giorgia Meloni. UK PARLIAMENT/JESSICA TAYLOR; SIPA

ANALYSE - Les marchés s’inquiètent plus de la politique budgétaire de Liz Truss que de l’arrivée de Giorgia Meloni au pouvoir.

Alors que les marchés financiers avaient les yeux rivés sur la victoire historique de l’extrême droite en Italie, c’est au Royaume-Uni que la panique s’est déclenchée lundi. Plutôt que l’inconnu de la «post-fasciste» Giorgia Meloni, c’est Liz Truss, la nouvelle première ministre britannique, chef d’un Parti conservateur au pouvoir depuis douze ans, et son chancelier de l’Échiquier, Kwasi Kwarteng, qui inquiètent les investisseurs.

Signe de cette défiance, les taux des emprunts à dix ans italiens grimpaient de 0,21 point, à 4,54 %, vite rattrapés par ceux des obligations britanniques à 4,24 %, en hausse de 0,41 point sur la journée. L’homme malade de l’Europe ne serait-il pas celui qu’on pense?

«Crise monétaire»

Raison de ces tensions: le «mini» budget présenté vendredi par Kwasi Kwarteng, qui prévoit 45 milliards de livres de baisses d’impôts en plus de 150 milliards de mesures de soutien énergétique aux ménages et aux entreprises, financé par 70 milliards de livres d’emprunts supplémentaires l’an prochain…

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Le Figaro

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