Masque Covid. La circulation du virus augmente à nouveau et inquiète les autorités. Le port du masque sera-t-il à nouveau obligatoire lorsque le gouvernement rédigera un nouveau projet de loi Covid ? ?
[Mise à jour à 14h20 le 5 juillet 2022]Masque, vestige du passé, vraiment ? En ce début de période estivale sous les signes de la 7e vague, le retour du port forcé du masque redevient une option sérieuse. Si les rares Français ont déjà porté en transit, la situation épidémique pourrait changer la donne. Avec une incidence en forte hausse (53 % sur la période enquêtée au dernier point épidémiologique deSanté Publique France), la résurrection des cas de Covid-19 fait craindre les plus vulnérables. Que disent le gouvernement et les scientifiques à ce sujet ?
Les recommandations faites par les scientifiques et les autorités après le printemps peuvent se transformer en obligations. Cela laisse en tout cas entrevoir la présentation du projet de loi "surveillance et sécurité sanitaire" du Covid, que le gouvernement a soumis au Congrès le 11 juillet. Ce texte, qui fera l'objet d'une enquête mi-juillet, vise à éviter une résurgence de l'épidémie, comme le rapporteTFI Info. Si cette loi ne devrait pas prévoir une prolongation des mesures exceptionnelles d'état d'urgence sanitaire votées en novembre 2021, le corps du projet de loi sera le maintien des outils permettant de surveiller l'épidémie, etCovid-19. En outre, la loi autorise la mise en place de soins de santé frontaliers dans certaines circonstances et peut exiger une preuve de vaccination pour entrer sur le territoire national. Cependant, face à des taux d'hospitalisation relativement faibles, notamment le nombre de nouvelles hospitalisations pour des services de réanimation stagnants, le remboursement des masques ne semble pas à l'ordre du jour.
Pourtant, les masques font toujours l'objet de discussions. Pendant plusieurs mois, alors que les masques ne seront plus obligatoires pour les transports, les magasins et les entreprises, diverses réflexions seront faites à ce sujet. Mais dans l'immédiat, rendre l'obligation ne semble pas être la voie privilégiée. A ce stade, ce n'est qu'une question de recommandations et de bon sens. C'est en tout cas le message que le président du Conseil scientifique, Jean-François Delphicy, a voulu faire passer, et selon lui, c'est une organisation qui n'a pas milité pour réimposer la protection. "Pour les personnes vulnérables dans les zones surpeuplées, il semble raisonnable de reporter le port du masque. Oui, je le recommande", a déclaré jeudi 30 juin , a déclaré un médecin auprès deRTL. Les mots qui appuient les propos de la première ministre Elizabeth Bourne, qui a appelé à porter "les lieux bondés" et les "espaces fermés", notamment "les transports en commun", sont obligatoires. Inutile de dire que c'est le dernier option a été écartée par Brigitte Bourguignon le lundi 27 juin. La ministre de la Santé a également recommandé non seulement aux personnes vulnérables de porter des masques, mais aussi à tous les habitants des zones à forte fréquentation qu'elle considère comme un "devoir de citoyen".
Actuellement, les seuls endroits où vous êtes obligé de porter un masque sont les établissements médicaux, les hôpitaux et les maisons de gériatrie. Par conséquent, l'obligation de porter un masque ne concerne actuellement que les soignants, les patients et les visiteurs des établissements médicaux tels que les hôpitaux, les pharmacies et les laboratoires de biologie médicale.
Ainsi, selon le ministre de la Santé, il est "recommandé" dans les transports de porter un masque sans obligation, comme "un lieu clos avec orgie directe". Par conséquent, les transports et les centres commerciaux sont inclus dans la liste des "lieux fermés et grands rassemblements" où les masques sont recommandés pour les "personnes fragiles en raison de l'âge ou de l'état de santé" (Site du gouvernement {. Comme indiqué dans 34}. Le gouvernement a précisé que "les masques continueront d'être un outil efficace pour prévenir les infections au Covid-19", ainsi que "d'autres gestes barrières comme une aération régulière et un lavage fréquent des mains dans les lieux fermés". "Pour protéger au mieux les choses les plus fragiles, il faut entretenir ces bons reflets", conclut le communiqué. Ces recommandations sont aussi un appel à l'attention dans ce contexte de déclenchement d'une épidémie juste avant l'été.
