Réservé aux abonnés

Au premier jour du 53e congrès de la CGT, lundi 27 mars à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), une déléguée réclame que soient recomptées les voix des congressistes après un vote à main levée. JEFF PACHOUD/AFP

RÉCIT - La présence de noyaux d’éléments radicaux au sein de plusieurs fédérations a perturbé le rassemblement de militants, déjà chauffés à blanc par le débat sur la réforme des retraites.

Envoyé spécial à Clermont-Ferrand

«C’est ça la CGT? On n’est pas capable de s’écouter? C’est une honte!», s’emporte Catherine Perret, ce mardi 28 mars, devant une assemblée qui la siffle copieusement. Cette secrétaire confédérale du bureau sortant s’en prend vertement à certains membres de la fédération du commerce.

La veille, au moment ou «le camarade» de l’union du Puy-de-Dôme (UD 63), qui accueille ce 53e congrès de la CGT à Clermont-Ferrand a voulu prononcer son discours d’accueil, ces derniers sont montés sur scène et s’en sont pris au président de séance. Debout autour de lui, ils l’ont accusé de vouloir les priver de leur droit à s’exprimer. Deux d’entre eux ont alors saisi les micros pour haranguer la foule. «Ne vous laissez pas confisquer votre congrès», lance l’une, avant d’accuser le président de séance de faire «le 49.3 de la CGT». La suite? Seules les personnes présentes sur place la connaissent, la CGT a préféré couper la retransmission vidéo devant ce spectacle que beaucoup…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 83% à découvrir.

La rédaction vous conseille

Menaces, insultes et frustrations… la CGT sort affaiblie d’un 53e congrès tumultueux

S'ABONNER S'abonner