Meurtre de Lola : la première expertise psychiatrique de Dahbia B. établit sa responsabilité pénale

Une nouvelle étape importante vient d’être franchie dans le cadre de la procédure judiciaire concernant le meurtre de Lola. L’assassinat de la jeune fille a été commis le 14 octobre, dans le XIXe arrondissement de Paris. Selon des informations du Parisien, de RMC et de BFMTV, la première expertise psychiatrique de Dahbia B., la meurtrière présumée, établit bien sa responsabilité pénale.

Tout trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli ou altéré son discernement a été écarté par cette première expertise.

Cela ouvre donc pour le moment la voie à un procès aux assises, sous réserve d'une contre-expertise.

L'experte psychiatre a néanmoins retenu des éléments « psychopathiques » dans la personnalité de la suspecte, mais ils ne constituent pas pour autant une maladie mentale. Dahbia B. aurait une surestime de soi, une « tendance à la manipulation » et une « structuration perverse ». L'empathie et la culpabilité seraient absentes chez elle.

D'après les éléments du rapport, sa vie a été totalement chamboulée à la suite du décès de ses parents. Dahbia B. rêvait d'être policière.

Lors de ses échanges avec les forces de l'ordre, elle a changé plusieurs fois de version sur les circonstances du meurtre.

Dahbia B. a été mise en examen le 17 octobre 2022, pour « meurtre de mineur de moins de 15 ans » et « viol commis avec actes de torture et de barbarie ».

Lola n'était jamais rentrée chez ses parents après être sortie de son collège. Dahbia B. lui aurait fait subir plusieurs sévices avant de la tuer et de placer son corps dans une malle. La suspecte a transporté cette malle toute la soirée avant de l'abandonner dans l'immeuble de la victime.