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CHRONIQUE. Cacique de La France insoumise, il prêche pour la sagesse et la tendresse en politique. Vaste programme ! Y’a de quoi faire !
Par Michel Richard 
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À M. le député de la première circonscription de la Somme,
À M. François Ruffin,
Cher François,
Je me permets cette familiarité, celle de vous appeler cher François, parce que je ne peux vous voir ni vous entendre sans en être touché. Vous êtes touchant. Votre façon de parler, hésitante, hachée, émue, toujours à deux doigts de rompre. On vous devine au bord des larmes sans jamais soupçonner chez vous le moindre artifice, la recherche du moindre effet. Cette aide-soignante que vous prenez en exemple, cet ouvrier ou cette caissière, vous nous les faites aimer et compatir à leur sort. Je ne connais personne, comme vous, qui sache en parler avec cette humanité. Ce pour quoi je vous apprécie.
Ce n'est pas dire que je vous approuve. Car votre réelle émotion ne fait pas forcément une bonne poli...
