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Par N.G., publié le 2 avril 2023 à 10h16, modifié à10h21.
Le 1er avril est l’occasion de trouver les meilleures blagues. Certains n’ont pas manqué à l’appel. Entre chaussée absorbante, chapelle démesurée et parc Astérix, passage en revue de quelques perles.
Les lecteurs avertis ne sont pas tombés dans le panneau (de signalisation). Quelques-uns se sont fait avoir. Non, le plan d’eau de Saint-Yrieix ne deviendra pas une mégabassine, comme CL vous l’annonçait ce samedi. Poisson d’avril, évidemment.
Votre quotidien vous a proposé, comme chaque année, sa blagounette de saison. Beaucoup d’autres ont aussi tenté de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Comme Guillaume Chupin, l’adjoint aux travaux de la Ville d’Angoulême. L’élu s’est fendu d’un post Facebook sur les Foulées d’Angoulême (auxquelles il participait personnellement). Il a voulu faire croire que les coureurs allaient sillonner la ville cette année sur un sol duveteux. Il a annoncé la pose d’un revêtement moelleux, en partenariat avec les entreprises Colas, l’AG2A et même Asics. Des lames de carbone étaient même incorporées ! Pas de bol pour les coureurs, qui se sont contentés de bitume ou pavé.
Autre projet, au sud du département, encore plus monumental. L’association des amis du château de la Mercerie, à Magnac-Lavalette, prévoirait la construction d’une « petite cathédrale » (tout est relatif) au-dessus de la sépulture des frères Réthoré. Une plaque nominative est même promise aux futurs donateurs. Il faudra néanmoins trouver autre chose pour passer à la postérité.
À Châteaubernard, les confitures d’Aurélie Pinard se font mousser. Elles sont passées dans les mains des chefs Pierre Hermé ou Cyril Lignac. Le président de la République aurait salué la qualité des produits, et même le pape, tout sourire à côté d’un pot aux fruits rouges ! L’illusion a fonctionné : la cuisinière a simplement visité le musée Grévin, à Paris.
Enfin, mention spéciale à Cyril Cibert. Le maire (P.S.) de Chenevelle, près de Châtellerault (Vienne), a levé un os. Ou plutôt un vestige : celui du village d’Astérix. L’incident diplomatique a été évité de peu : l’édile a accepté de laisser le parc Astérix à son emplacement, en échange de places gratuites pour ses concitoyens. Mais seulement les années bissextiles. Belle prise pour les Chenevellois !
