Garés au point de Lagrange L2, à 1,5 million de kilomètres de la Terre, et trois engins spatiaux attendent l'identification d'une "proie". Ensuite, ils sautent rapidement vers lui à des vitesses allant jusqu'à 250 000 km / h comme une rondelle, l'attrapant et collectant le plus d'informations possible. Ce scénario n'est pas un scénario de film de science-fiction, mais un scénario de mission Comet Interceptor. Il a été sélectionné par l'Agence spatiale européenne avec le soutien du Japon il y a trois ans et sera lancé en 2029."Le but principal est d'étudier au plus près une comète qui n'a jamais été visitée pour la première fois. Elle est proche du Soleil", explique l'astrophysicien Pierre Henry. Il coordonne les contributions de la France et pilote l'un des dix dispositifs (caméras infrarouge et UV, spectromètres, antennes électriques, etc.).
Crédits : Bruno Bourjois
Système solaire Composition originale
Contrairement aux comètes " Ce type de objet, qui est déjà passé plusieurs fois près du Soleil (comme le Tchouri visité par la sonde Rosetta en 2014), a atterri depuis les parties les plus éloignées du système solaire et n'a subi aucune modification. composition originale du système solaire, qui s'est formé il y a 4,6 milliards d'années . Donc, grâce à ces reliques, une sorte d'archéologie. Vous pouvez la créer. ", Hope Pierre Henri.
Cependant, des missions peuvent également être entreprises pour rencontrer des comètes interstellaires. Les chances sont certainement minces. En particulier, les étoiles doivent traverser le plan de l'écliptique à une distance de 0,5 à 1,5 unité astronomique de la Terre. "Mais surtout si l'observatoire Vera Rubin mettait en valeur un tel objet, les chances de ne pas l'attraper seraient trop grandes", garantit Pierre Henry. Cette fois, avec l'ambition de découvrir les composants de base d'un système planétaire différent du nôtre ! Dans tous les cas, le trio de sondes reste groupé en direction de la cible, à seulement des millions de kilomètres de la cible. La plus grande (masse de 600 kg) s'approche jusqu'à 1000 km du noyau de la comète pour éviter le risque d'impact dû à l'émission de poussières. Pour les deux autres, il a une petite masse (50 kg) et tente de voler beaucoup plus près à une distance de 250 à 400 km du noyau.
