Ce mardi 31 janvier aura lieu la seconde journée de grève nationale interprofessionnelle. Elle succède à l'importante mobilisation du jeudi 19 janvier. Des dates qui n'ont pas été choisies par hasard. On vous explique.
Vers nouvelle mobilisation importante ce mardi ? Après la journée noire du 19 janvier, les opposants remettent ça. Cette fois encore, c'est l'intersyndicale réunissant les 8 principaux syndicats français qui est à l'origine de ce nouvel appel à la grève : Force Ouvrière, CGT, CFDT, CFTC, CFE CGC, UNSA et FSU.
Mobilisés avec eux, plusieurs syndicats, plus petits, se joindront au mouvement. Les étudiants sont notamment attendus en plus grand nombre que lors de la première mobilisation.
Pour les organisateurs, le choix du jour n'a pas été laissé au hasard. En général, les syndicats appellent à la mobilisation soit le mardi, soit le jeudi. Leur objectif : qu'un maximum de salariés aient la possibilité d'y participer.
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Le lundi, certains d'entre eux ont pu poser un RTT pour prolonger leur week-end. Surtout, le jour précédant une manifestation, "une sorte de veillée d'armes" est toujours organisée côté syndicats.
Il y a "par exemple un service d'ordre à mettre en place", expliquait Fabrice Angei, secrétaire confédéral de la CGT, aux Echos.
Entre le "jour des enfants" et de potentiels RTT
Le mercredi, de nombreux salariés ne sont pas disponibles car ils s'occupent de leurs enfants. Quant au vendredi, il est comme le lundi un jour privilégié pour poser un RTT. De nombreux grévistes potentiels sont donc plus difficilement mobilisables.
Restent donc le jeudi et le mardi, journées historiquement choisies par les syndicats pour appeler à la grève. Comme le rappelle TF1, ces deux jours de la semaine ont chacun été marqués par des mobilisations de grande ampleur, notamment contre les évolutions du système de retraite en vigueur.
Nos confrères évoquent notamment le mardi 12 décembre 1995, où les Français s'étaient opposés en nombre au plan Juppé.
Quant au 23 septembre 2010, une importante manifestation avait été organisée contre la réforme des retraites.
Les syndicalistes d'aujourd'hui suivent donc l'exemple de ceux d'hier.
