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Mondial de handball : «Il faut que les gens continuent de croire en nous», demande Nedim Remili

Après leur défaite en finale du Mondial contre le Danemark (29-34), les Bleus et leur sélectionneur ont fait part de leur déception et de leur… fierté.

Luka Karabatic (capitaine de l'équipe de France, sur BeIN Sport) : «Nous avons mal démarré et derrière cela a été compliqué. Nous arrivons à revenir sans forcément jouer extraordinairement bien avant la pause. Cela nous a redonné de l'espoir. Mais nous n'avons pas réussi à les faire douter. Ils ont de la réussite, ils ont parfaitement bien joué et mérité amplement leur victoire. Mais j'ai le sentiment qu'il ne nous a pas manqué grand-chose. Sur ce Mondial, nous avons toujours su répondre présent.»

Nikola Karabatic (arrière gauche de l'équipe de France, sur TF1) : «C'est triste de terminer comme ça, d'arriver en finale d'un super championnat du monde et de perdre comme ça. Le Danemark a fait un super match. Ils ont eu énormément de réussite en première et seconde période. Des petits coups de sifflet qui allaient dans leur sens et pas forcément dans le nôtre. C'est comme ça, c'est le sport. C'est dur de terminer comme ça après un mois à batailler, à répondre présent mais on n'a jamais baissé les bras. On peut être fier de ce qu'on a fait, mais ça restera très amer. Gagner un cinquième titre personnel, ce n'était pas forcément ça la motivation, c'était de gagner un titre avec cette génération là. On est des frères sur le terrain. La plupart d'entre nous on a été champions olympiques ensemble. On voulait cette médaille d'or aux Championnats du monde. Il faut se servir de cette défaite, se servir de cette colère comme moteur pour la suite. Avant les JO, il y aura aussi les Championnats d'Europe en 2024. Pour les JO, j'espère que mon corps (il a 38 ans, ndlr) me permettra d'être performant et encore de jouer et de défendre le maillot bleu».

Nedim Remili (demi-centre de l'équipe de France, sur BeIN Sport) : «On a un goût amer dans la bouche parce que nous nous sommes battus. Évidemment, les Danois ont extrêmement bien joué et nous n'avons pas commencé le match de la meilleure des manières. On ne remet pas cela en cause. Maintenant, je suis très fier de faire partie de cette équipe de France. Je pense que c'est la plus belle médaille d'argent de ma carrière. J'ai vraiment le sentiment que nous avons fait un gros travail et que nous sommes sur une très bonne voie. Il faut que les gens continuent de croire en nous. Je promets à tout le monde que nous allons revenir. Dans l'état d'esprit, nous avons été excellents. Nous nous sommes arrachés comme des chiens et cela résume bien ce groupe.»

Guillaume Gille (sélectionneur de l'équipe de France, sur BeIN Sports) : «Il nous a manqué beaucoup de choses. Notre entame de match ne nous permet pas de poser les bases de notre jeu et cela nous met en difficulté. À l’inverse, cela a mis les Danois dans une forme de tranquillité, de confiance, et nous connaissons la qualité de ces joueurs-là quand on les met dans leur zone de confort. Nous avons néanmoins eu les ballons pour les inquiéter en seconde période, mais nous n'avons pas réussi à être efficaces sur ces possibles moments de bascule. Nous n'avons pas eu non plus les coups de sifflet en notre faveur. Mais il faut reconnaître que nous avons été un ton en dessous sur ce match. Le titre du Danemark est mérité et nous, nous pouvons nous réjouir d'avoir pu jouer les premiers rôles. Le groupe continue d'avancer et de grandir. Ce sont beaucoup d'enseignements positifs pour la suite. Aujourd'hui, cela nous montre qu'il faut continuer à travailler d'arrache-pied.»