France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Motion de censure : L’Assemblée rejette le texte de LFI, le projet de budget de la Sécu adopté en nouvelle lecture

Nouvelle motion de censure portée par La France insoumise, et, sans surprise, nouveau rejet de l’Assemblée nationale. Cette motion avait été déposée en riposte à l’arme constitutionnelle du 49.3, actionnée vendredi soir pour la sixième fois en près d’un mois par Elisabeth Borne, pour faire passer sans vote un texte budgétaire.

La députée insoumise Ségolène Amiot a accusé l’exécutif de « tuer la démocratie à petit feu », et demandé de « rappeler à l’ordre le gouvernement quant aux limites de son pouvoir ».

Alors que le climat s’est singulièrement tendu entre oppositions et majorité depuis des invectives jeudi soir dans l’hémicycle, l’ensemble de la gauche a apporté son soutien à LFI.

Cette fois, le RN n’a pas voté la motion de censure LFI

Elisabeth Borne a elle dénoncé la « légende » du « passage en force », jugeant qu’il n’était « pas sérieux de parler de brutalité, pour l’utilisation d’un outil constitutionnel, par lequel un gouvernement engage sa responsabilité devant des oppositions numériquement plus nombreuses ».

Même s’ils sont contre ce projet de budget de la Sécu, les députés LR n’ont pas apporté leurs voix à la motion, se posant en « élus responsables » qui ne veulent pas « provoquer la dissolution » de l’Assemblée. De même pour le groupe indépendant Liot : « arrêtons de perdre du temps, légiférons », a plaidé son coprésident Christophe Naegelen.

Les députés RN, contrairement à de précédentes fois, n’ont pas voté le texte LFI, jugeant que cela « ne sert à rien ».

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale doit passer mardi devant le Sénat en nouvelle lecture, avant de revenir mercredi devant l’Assemblée en lecture définitive.

La Première ministre pourrait alors actionner une dernière fois le 49.3 sur ce projet de budget. Le texte prévoit des mesures sur la prévention, les déserts médicaux, ou encore des économies pour les laboratoires de biologie.