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Murat Yakin, après la défaite de la Suisse contre le Portugal : « On avait des joueurs malades »

Murat Yakin. (A. Réau/L'Équipe)

Murat Yakin. (A. Réau/L'Équipe)

Murat Yakin, sélectionneur de la Suisse, assure que ce ne sont pas ses choix tactiques mais le fait que plusieurs de ses joueurs étaient malades qui explique la correction reçue face au Portugal, en huitièmes de finale de la Coupe du monde, mardi soir (1-6).

Bernard Lions, à Lusail (QAT) mis à jour le 6 décembre 2022 à 23h24

« Comment en êtes-vous venu à passer à une défense à trois centraux pour un huitièmes de finale ?
On avait déjà joué avec ce système et à quatre, à un moment donné. Il est vrai qu'on n'a pas été dominants dans le jeu, en première période. Il faut accepter que notre plan de jeu n'ait pas fonctionné et reconnaître que le Portugal a été meilleur. Il est difficile d'accepter ce résultat. On avait envie de marquer l'histoire, de rendre le pays fier et on n'y est pas arrivés.

Avez-vous été surpris de l'absence de Cristiano Ronaldo au coup d'envoi ?
Nous avions un plan de jeu en place, préparé lors des entraînements. Les joueurs étaient donc au courant. On a essayé de mettre la pression sur les ailes et cela n'a pas marché. Peur importe s'il y avait Cristiano Ronaldo ou pas. Cela n'a pas fonctionné et il n'y avait rien à faire.

« On manquait de fraîcheur. Cela s'est vu sur le 2-0, on avait un plan de marquage mais on n'a pas eu la force de l'appliquer. »

L'absence de Silvain Widmer a-t-elle changé vos plans ?
Il a pu s'entraîner hier mais il a commencé à avoir de la fièvre, cette nuit. Malheureusement, il était trop malade pour jouer. Fabian Schär n'avait pas la force non plus, pendant le match. On n'a donc pas pu jouer avec toutes nos forces. (Nico) Elvedi est malade depuis quatre jours. Il a, lui aussi, de la fièvre. Schär n'était pas à 100 %, non plus, face à la pression physique de notre adversaire. Je suis convaincu que j'ai fait les bons choix dans cette Coupe du monde et que ce n'est pas une question de système mais d'adversaire. Le Portugal était bien plus fort que nous et il avait bien anticipé ce qu'on voulait faire. Au final, on a beaucoup couru, pour pas grand -chose.

Quelle leçon tirez-vous de cette Coupe du monde ?
Durant la phase de groupes, on a montré une autre facette de notre jeu. On peut être fiers de ce que nous avons réussi et montré, ici. On manquait de fraîcheur, ce soir. Cela s'est vu sur le 2-0, on avait un plan de marquage mais on n'a pas eu la force de l'appliquer.

Avez-vous été déçu du manque de réaction de vos joueurs en seconde période ?
L'équipe a montré, lors des trois premiers matches, qu'elle pouvait être dominante et bien jouer. Je le répète : on avait des joueurs malades et l'adversaire a été plus fort, plus frais que nous.

Prenez-vous ce très lourd revers comme un échec personnel, et peut-il avoir une incidence sur votre contrat, qui court jusqu'en 2024 ?
On a perdu un match. Cela ne veut pas dire qu'il faut être pessimiste et tout critiquer. L'équipe a montré un bel état d'esprit. Il faut essayer de tourner la page et continuer de regarder vers l'avenir. Les meilleures équipes finissent par passer. »

publié le 6 décembre 2022 à 23h05