La municipalité vient de lancer un appel d'offres pour la construction et la gestion de parcours dans les arbres au niveau du parc du Crapa, situé sur l'île de Nantes. L'activité proposée s'adressera aux enfants et aux adultes.
Le Figaro Nantes
Petits et grands vont pouvoir prendre de la hauteur à Nantes d'ici peu. Un projet de création d'un accrobranche fait l'objet d'un appel d'offres, lancé le 25 novembre dernier, par la municipalité. Il devrait voir le jour à la « mi-2023 » dans le parc du Crapa, situé sur l'île de Nantes, confirme au Figaro, Cécile Bir, adjointe aux parcs et aux jardins à la mairie de Nantes.
« Il y a deux ans, nous avons été contactés par une société spécialisée dans l'installation de parcours dans les arbres. Nous avons décidé de visiter celui de Chartres et nous avons été convaincus », retrace l'élue. Si l'intérêt a sauté aux yeux des services de la ville, restait à choisir le lieu. Le parc du Crapa, situé à l'extrémité est de l'île de Nantes (dans le prolongement de l'Hôtel de Région) s'est vite détaché.
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« Dans ce site, un besoin était identifié car c'est un lieu qui ne vit pas toujours très bien », assume Cécile Bir. Les jeux à disposition sont décrits comme « datés » et les barbecues « squattés par les mêmes personnes » ce qui entraîne parfois des problèmes de tranquillité publique. D'ailleurs, au-delà de l'installation d'un accrobranche, le parc du Crapa va faire l'objet d'une « réhabilitation d'ensemble » en 2024, annonce l'élue. Un budget de 200.000€, notamment pour l'installation de nouveaux jeux, est prévu. L'aménagement des abords du parc, « qui ressemble parfois à de grandes mares de boue », sera aussi revu afin d'en faciliter les accès.
Emprise au sol limitée
Pour ce qui est de l'accrobranche, dont le nombre de parcours n'est pas encore défini, il s'adressa « à tous les âges, filles comme garçons », indique l'élue. Son emprise au sol devrait être limitée. Un foncier qui sera mis à disposition, gratuitement dans un premier temps, au futur gestionnaire dans le cadre d'un bail, renouvelable, pouvant aller jusqu'à 10 ans. En échange, les travaux de construction et l'exploitation du site seront à sa charge. « C'est un projet qui coûte 0€ à la collectivité. Comme pour le Bateau-Lavoir, l'exploitant devra nous reverser un pourcentage des bénéfices ou une somme fixe », détaille Cécile Bir. La solution définitive est encore en cours de réflexion.
Même si le parc d'aventure sera privé, la ville de Nantes a mis en place un cahier des charges serré pour éviter toute dérive financière ou environnementale. « Il est hors de question d'abîmer les arbres, précise l'élue aux parcs et jardins. Pour les tarifs, nous allons aussi veiller à ce que cela reste accessible. » L'idée est aussi de consacrer des créneaux spécifiques pour les groupes scolaires.
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« Ce parcours d'accrobranche pourrait aussi être intégré au dispositif Carte Blanche (il est destiné aux Nantais ayant de faibles ressources et donne accès à des offres de loisirs culturelles et sportives à tarif réduit, NDLR) », envisage l'élue. Sur ce point, rien n'est encore acté.
