Réservé aux abonnés
Les explosions de Nord Stream 1 et 2 ont rejeté des quantités considérables de méthane, mais ne représentent qu’une fraction des émissions mondiales de CH4.
Par Géraldine WoessnerTemps de lecture : 3 min
Les vastes bouillonnements de méthane qui ont agité pendant plusieurs jours la mer Baltique après le sabotage de deux pipelines sont, à n'en pas douter, un désastre climatique. Mais il serait fallacieux d'en exagérer l'ampleur : « Leur impact sur le réchauffement sera à peine détectable », estime le physicien Philippe Ciais, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement du CEA, et spécialiste du cycle global de plusieurs gaz à effet de serre, notamment le méthane.
S'il est encore difficile d'estimer avec précision la quantité de gaz relâchée dans l'atmosphère, l'une des quatre fuites détectées sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 reliant la Russie à l'Allemagne n'étant pas encore totalement résorbée, les spécialistes l'estiment aux alentours de 200 000 tonnes. Le g...
Vous lisez actuellement : Nord Stream : l’impact de « la fuite la plus importante de l’histoire » se précise
100 %
Offres exclusives: -50% la première année