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L'explosion à l'atoll de Mururoa en 1971.
L'explosion à l'atoll de Mururoa en 1971.
L'explosion à l'atoll de Mururoa en 1971. AFP

DÉCRYPTAGE - Si le protocole reste très secret, quelques indications permettent de remettre en cause le mythe du «bouton rouge» actionné seul par Vladimir Poutine.

«L'humanité n'a jamais eu un tel pouvoir qu'aujourd'hui, un tel pouvoir sur la nature, l'espace, les communications, sur sa propre existence». Ces mots, appelant à la raison sur l'usage de l'arme nucléaire, étaient prononcés en 2017 par Vladimir Poutine lui-même, lors d'une réunion du Valdai Discussion Club. Cinq ans plus tard, en pleine guerre pour envahir l'Ukraine, le maître du Kremlin multiplie les menaces sur la mobilisation de «tous les moyens à notre disposition» pour défendre la Russie. Et «ce n'est pas du bluff», assure-t-il.

Vladimir Poutine le fou, l'auto-intoxiqué, l’incontrôlable… Les qualificatifs les plus alarmants se succèdent, depuis le 24 février, sur la santé mentale du président russe. Celui qui dirige la première puissance nucléaire mondiale (6255 ogives nucléaires contre 5550 pour les Américains) a-t-il encore toute sa tête ? Lorsqu’il brandit la menace nucléaire, quel est le risque réel ? A-t-il la possibilité de provoquer seul un chaos mondial ?

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En vertu…

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Le Figaro

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