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Nupes : Olivier Faure plaide pour un « code de déontologie » sur les violences sexistes et sexuelles

Alors que la rentrée politique de la gauche est secouée par les affaires Quatennens et Bayou, Olivier Faure y va de sa proposition sur les violences sexistes et sexuelles. Le premier secrétaire du PS s’est ainsi dit favorable mardi à la création d’un « code de déontologie commun » pour les partis de gauche sur cette question, à l’issue d’un séminaire de rentrée des députés de la Nupes.

« Nous allons travailler ensemble, et moi je suis favorable à l’idée d’un code de déontologie commun, favorable à l’idée que la gauche se donne quelques lignes de conduite », a-t-il déclaré devant la presse, après cette réunion organisée à l’Assemblée nationale.

Les partis ne savent « pas toujours comment répondre »

« Nous avons, au-delà de ce que la justice peut dire, des valeurs à faire valoir », a estimé le premier secrétaire. Selon lui, les partis sont « dans une situation où nous ne savons pas toujours comment répondre, parce que nous n’avons pas anticipé ces questions-là, en tout cas pas de cette façon-là ».

« Nous discutons, nous travaillons », a déclaré de son côté la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot, principale composante de la Nupes. « Nous n’avons pas parlé de cas nominatifs, nous sommes plutôt en réflexion pour savoir de quels outils nous nous dotons pour être à la hauteur de la situation ».

La réforme « indigne » de l’assurance-chômage

Lors de ce séminaire de la Nupes (LFI, PS, PCF et EELV), les députés ont par ailleurs fait le point sur leurs combats communs de la rentrée parlementaire, martelant leur opposition à la réforme « indigne » de l’assurance-chômage voulue par le gouvernement et aux textes budgétaires dévoilés lundi. Ils doivent présenter, « la semaine prochaine » selon Olivier Faure, un contre-projet budgétaire, dans lequel doit figurer en bonne place leur proposition d’une taxation des « superprofits » réalisés par certaines entreprises. 

Mathilde Panot a par ailleurs qualifié d'« absolument insupportable » la possibilité que le gouvernement réforme les retraites via un amendement au budget de la Sécurité sociale. « C’est une ligne rouge contre laquelle nous utiliserons tous les moyens parlementaires », a-t-elle déclaré.