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OL-Chelsea : Où est passée l’historique efficacité offensive lyonnaise, dos au mur en Ligue des champions ?

Au Parc OL,

Comment l’Olympique Lyonnais est-il passé d’une inarrêtable armada tournant à quasiment quatre buts par match sur certaines campagnes de Ligue des champions à la huitième attaque de la compétition cette saison ? C’est la question qui hante chaque supporteur de l’OL ayant assisté au revers concédé ce mercredi contre Chelsea (0-1), en quart de finale aller de C1. « Je suis forcément frustrée par le résultat et par notre manque d’efficacité », confiait d’emblée Sonia Bompastor en conférence de presse.

Malgré quinze tirs tentés, dont une tentative sur le poteau de Delphine Cascarino (60e), ses joueuses n’ont jamais réellement semblé en mesure de punir Chelsea sur ce choc européen, contrairement à certaines démonstrations offensives dans son histoire en C1 (7-0 face au PSG lors de la demie en 2016, 4-1 contre le Barça pour la finale en 2019). La faute à un effectif autrement moins garni en attaquantes cette saison ? « J’ai un groupe élargi en nombre mais aussi en qualité, nuance Sonia Bompastor, qui a rapidement fait entrer cinq joueuses en seconde période ce mercredi. L’idée, c’était d’apporter de la fraîcheur et un peu plus de folie. »

L’OL aussi dépendant d’Hegerberg que de Lacazette ?

Mais Vicki Becho (19 ans et seulement 3 buts au niveau professionnel) et Melvine Malard (de retour de blessure) n’ont pas été plus tranchantes face au but que les titulaires Eugénie Le Sommer et Delphine Cascarino. Un constat qui ne se résume pas à cette rencontre, tant l’octuple champion d’Europe peine de manière inhabituelle cette saison, y compris en D1, pour prendre le meilleur sur des formations comme Guingamp (0-0), Soyaux (2-1) ou Le Havre (1-0). La milieu de terrain allemande Sara Däbritz confirme le point sensible.

On a eu beaucoup d’occasions et on sait qu’on doit être plus efficaces dans un tel match. Quelques fois, c’est comme ça… mais on peut faire tourner les choses. On reste positives avant le match retour à Stamford Bridge. »

Même son de cloche mercredi soir du côté de la Canadienne Vanessa Gilles : « Ça fait quelques mois qu’on travaille sur notre efficacité, et là on aurait pu, on aurait dû marquer. On gagnera en confiance en marquant des buts. Là, on a récupéré Ada et elle fait déjà une différence dans le groupe avec son énergie ». Car forcément, en voyant cette équipe concurrencer son homologue masculin pour son déchet dans la surface adverse, on a régulièrement jeté un œil au bord de la touche pour voir où Ada Hegerberg en était de son échauffement. L’OL semble en effet aussi dépendant de sa star norvégienne, blessée depuis fin août, que d’Alexandre Lacazette chez les garçons.

LYON NEARLY GET A GOAL BUT IT HITS THE POST 😱#UWCL LIVE NOW ⬇️
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— DAZN Football (@DAZNFootball) March 22, 2023

De retour dans le groupe ce mercredi, la Ballon d'or 2018 n’est finalement pas entrée en jeu contre Chelsea. « Dans le contexte, au regard de ce match avec énormément d’intensité et de duels, et du nombre de mois où elle a été absente, j’ai estimé que ce n’était pas le bon timing pour la faire rentrer », assume Sonia Bompastor. Tout en glissant un implacable constat sur son adversaire : « Les joueuses de Chelsea ne s’étaient procuré aucune situation jusqu’au but [signé Reiten à la 28e], et elles ont fait preuve d’efficacité dès leur première occasion. Donc je pense que mentalement, ça a été un coup dur pour nous sur le terrain ». Dans huit jours à Stamford Bridge, on voit quand même bien la joueuse/tueuse aux 59 buts… en 60 matchs de Ligue des champions avoir son mot à dire sur le terrain.