L'entraîneur rhodanien s'est montré particulièrement déçu par le comportement de ses joueurs face au Stade brestois ce mercredi soir (0-0).
Une déception de plus pour l'Olympique lyonnais. Ce mercredi soir, au Groupama Stadium, le club rhodanien a concédé le point du match nul face au Stade brestois (0-0), un adversaire censé pourtant être à sa portée. Dans le contenu, les Gones n'ont pas réalisé une mauvaise prestation. Ils ont dominé la rencontre, se procurant plusieurs situations dangereuses avec pas moins de vingt-huit tirs. Mais, comme souvent ces derniers mois, ils ont pêché dans la finition.
Un manque de réalisme qui n'est pas (plus ?) du tout au goût de Laurent Blanc. Le «Président» semblait désabusé en conférence de presse par ce problème récurrent d'efficacité : «S'il n'y avait pas d'occasions, je parlerais de domination stérile mais ce n'est pas le cas. Là, on manque de cette agressivité pour marquer des buts, on manque de spontanéité. Je vois des situations du banc de touche et je sens qu'ils ne vont pas faire le geste qu'il faut, a-t-il déclaré après le match. Et si vous marquez, le déroulement du match n'est plus le même. Il faut marquer ce premier but, n'importe comment mais il faut marquer. Un penalty ? Je prends tout.»
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« Le contexte est difficile, on peut le comprendre, l'accepter mais une fois sur le terrain, personne ne viendra prendre votre place. »
Laurent Blanc à ses joueurs
Si les joueurs lyonnais apparaissent aussi friables dans la surface adverse, ou à ses abords, c'est sans doute en raison du contexte particulier dans lequel ils évoluent depuis quelques semaines. Seulement dixièmes de Ligue 1, très loin des ambitions affichées en début de saison, ils sont désormais confrontés au mécontentement de leurs supporters. Ces derniers, qui élèvent de plus en plus la voix pour se faire entendre, n'hésitent plus à siffler certains éléments - Karl Toko Ekambi avant son départ pour le Stade rennais, Moussa Dembélé ce mercredi soir - ou à s'opposer à Jean-Michel Aulas en chantant à la gloire de Juninho Pernambucano, l'une des légendes du club et ex-directeur sportif que le président rhodanien a récemment égratigné.
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Un climat légèrement hostile dont les joueurs doivent «faire abstraction», selon Laurent Blanc. «Je leur dis : ''N'ayez pas peur quand vous entrez sur votre terrain ! Personne ne peut jouer à votre place. Le contexte est difficile, on peut le comprendre, l'accepter mais une fois sur le terrain, personne ne viendra prendre votre place.'' Donc il faut gagner, ils ont fait pratiquement tout bien sauf marquer un but», a-t-il indiqué devant les journalistes. Avant de se montrer un peu plus incisif : «Dans une bonne période, vous avez la confiance mais là, il faut montrer du caractère, de la personnalité. Je sais que je vais faire un contrôle, je mets sur mon pied, je frappe et je marque. C'est comme ça, que ce soit dans le jeu ou sur un corner même si dans ce domaine, il nous manque de la taille.» Ces propos feront-ils réagir les Lyonnais ? Réponse ce samedi soir (19 heures) sur la pelouse de l'ESTAC.
