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50 ANS DU POINT. La rédactrice en chef du « Kyiv independent » ne désespère pas du tout. Pour elle, la liberté triomphera. C’est une question de temps.
Temps de lecture : 3 min
«Si Kiev est attaqué, qui reste ? » C'est la question qu'Olga Rudenko a posée à ses journalistes dans la nuit du 24 au 25 février 2022, quand les chars russes commençaient à déferler sur l'Ukraine. La rédactrice en chef du Kyiv Independent, 33 ans, redoutait que la panique ou le désespoir gagnent sa jeune rédaction. Mais ses reporteurs ont continué à faire ce qu'ils estiment être leur devoir. Pendant qu'à Moscou les médias indépendants ferment les uns après les autres, le Kyiv Independent poursuit sa mission : documenter une guerre qui est aussi, d'une certaine manière, un combat pour la liberté de la presse.
Le Point : Malgré la guerre, malgré les atrocités, vous gardez espoir ?
Olga Rudenko : Je ne désespère pas du tout. Je ne ferai pas ce que je fais si je pensais qu'il n'y avait pas...
Anatolii Stepanov/SIPA POUR « LE POINT »
Vous lisez actuellement : Olga Rudenko : « En Ukraine, nous voyons le pire mais aussi le meilleur de l’humanité »
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