Guillaume Dominguez, édité par Laura Laplaud27 juin 2022 10h12
Le pouvoir d'achat est au centre des préoccupations des Français, la semaine prochaine en attendant qu'un projet de loi soit soumis à Parlement.Parmi les ministres, les camionneurs affichent leur colère ce lundi matin. Cinq syndicats appellent à des grèves nationales et exigent des salaires plus élevés.A Moissy Krameier en Seine-et-Marne, l'un des lieux de rassemblement des grévistes, chauffeurs routiersont déjà rassemblé plus de 80 personnes. Un rond-point à l'entrée de la zone industrielle de Chanterloop Park. Lundi matin, cinq syndicats ont exigé une grève nationale dans le secteur du transport routier. Objet de l'action :demande une augmentation de salaire de.
Une augmentation de salaire s'impose
C'est une ambiance conviviale qui reflète la fatigue d'un camionneur le lundi matin. Les syndicats qui ont installé des stands d'information et des food trucks qui distribuent des petits-déjeuners accusent tous les salaires et les conditions de travail qui ne leur permettent pas de vivre correctement.
Comme Mohammed, un père de famille de 47 ans. "On ne peut rien faire avec 1 700-1 600 euros par mois. Le gaz, c'est environ 400 euros par mois et le loyer, 1 000 euros. On ne peut pas continuer comme ça", souffle-t-il. Avec la hausse des prix, les fins de mois deviennent plus difficiles pour lui. Mohammed estime qu'il a besoin d'augmenter son salaire d'au moins 2 200 € par mois, soit 40 %.
"Vous devez vous débarrasser de vos muscles"
Mais dans sa branche, les récentes négociations avec la direction lui ont donné une augmentation de 6 %. Promis. "Vous devez vous débarrasser de vos muscles", dit-il, prêt à continuer à bouger. "On l'a déjà fait il y a de nombreuses années. On va le refaire, et on s'en fiche. On est au bout du rouleau. Je suis Réveil à 4h et c'est 1 600 € jusqu'à 6h. pm. On ne peut pas continuer comme ça parce qu'on met nos vies en danger. »
Actuellement, les camionneurs ne bloquent pas les conducteurs, seuls les camions et les poids lourds sont arrêtés. Le gréviste invite le chauffeur à faire de l'exercice. Certains grévistes se disent prêts à bloquer à nouveau le marché de Rungis s'ils ne sont pas contactés lundi.
