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La peine de Jean-Marc Rouillan, condamné pour apologie du terrorisme, a été annulée.
Jean-Marc Rouillan était, mardi 28 mars dernier, l’invité d’honneur du campus «occupé» (et évacué vendredi) de la Victoire, à Bordeaux. Saluant l’événement, le compte Twitter de l’organisation d’extrême gauche Révolution permanente qualifiait le fondateur du groupe terroriste Action directe «d’écrivain et ancien prisonnier politique». Le retour sur la scène d’un homme qui, pour certains, reste une référence et un martyr de la cause, n’a rien de surprenant.
Une invitation qui intervient alors que la justice européenne et française lui ont offert une victoire à la fois discrète et retentissante. En quelques mois, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et la Cour de révision et de réexamen ont en effet octroyé au septuagénaire, et à ses défenseurs Mes Christian et Marie-Christine Etelin, un succès en annulant la peine de prison prononcée à son encontre en 2017 pour apologie du terrorisme, en l’occurrence islamiste. Les deux juridictions, la CEDH en juin 2022 et la Cour de révision…
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