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Par charentelibre.fr (avec agence), publié le 9 juin 2023 à 9h24.
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Un ancien soldat américain et cadre du renseignement a affirmé que des missions secrètes américaines avaient permis de récupérer des restes issus de crashs ou d’atterrissages d’ovnis. Une procédure de lanceur d’alerte est en cours depuis mai 2022 au Congrès. Pour l’heure, aucune preuve n’a toutefois été diffusée.
David Charles Grusch, 36 ans, est un ancien soldat américain de l’US Air Force et cadre du renseignement militaire ayant travaillé avec la Navy sur les phénomènes aériens non identifiés. Selon ses déclarations, des programmes secrets américains auraient permis de récupérer des restes issus de crashs ou d’atterrissages de véhicules volants d’origine « non humaine ». L’homme a lancé une procédure officielle de lanceur d’alerte en mai 2022, ce qui lui a permis de transmettre ses informations classifiées au Congrès, rapporte Le Parisien.
Le renseignement américain examine plus de 500 signalements d’ovnis
Le renseignement américain examine plus de 500 signalements d’objets volants non identifiés, les fameux ovnis, a détaillé un rapport publié jeudi, qui indique que si beaucoup se révèlent être des drones ou des ballons, la nature d’une centaine d’entre eux reste inconnue.
Des vaisseaux retrouvés ?
Cette procédure a été révélée dans The Debrief ce lundi 5 juin 2023 par deux journalistes qui avaient précédemment révélé l’existence d’un programme du Pentagone visant à étudier les ovnis. Dans sa procédure de lanceur d’alerte, l’ancien soldat a expliqué avoir fourni des informations classifiées à l’Inspecteur général du Département de la défense (DOD-IG) en juillet 2021. Il aurait depuis subi des représailles. De plus, selon lui, des « informations classifiées » auraient été « retenues abusivement » ou « cachées » au Congrès en mai 2022.
D’une manière générale, l’ancien cadre du renseignement a affirmé que des programmes secrets visant à comprendre le fonctionnement de matériel d’origine « exotique » intact ou partiellement intact existeraient depuis au moins 1933. Dans une interview à NewsNation, il a ensuite parlé de « vaisseaux spatiaux », puis a mentionné au Parisien ce lundi 5 juin un vaisseau de grande taille qui aurait été retrouvé dans la ville de Magenta (Italie) dans les années 1930.
![La Nasa a tenu sa première réunion publique sur les ovnis [Vidéo]](https://media.charentelibre.fr/15399857/220x110/point-lumineux.jpg?v=1686295498)
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Lors d’une réunion publique peu commune à Washington, aux États-Unis, un panel d’experts chargé par la Nasa de se pencher sur la délicate question des ovnis a martelé ce mercredi le besoin de récolter davantage de données pour arriver à expliquer ces phénomènes à l’avenir.
Aucune preuve pour le moment
David Charles Grusch a reçu le soutien de plusieurs de ses anciens collègues. L’un d’eux a salué sur Twitter « son courage et son honnêteté ». Jonathan Grey, un autre responsable du renseignement, a également confirmé les affirmations du lanceur d’alerte, ajoutant que ces programmes secrets existeraient dans de nombreux pays. Dans le cadre de sa procédure au Congrès, David Charles Grusch a témoigné sous serment et risque jusqu’à cinq ans de prison en cas de parjure.
Pour l’heure, l’homme n’a fourni aucune preuve de ses allégations. De plus, selon le département de la Défense contacté par NewsNation, le Pentagone ne disposerait pas « d’informations vérifiables prouvant les allégations sur la possession de matériaux extraterrestres ». La NASA, qui avait tenu en mai sa première réunion publique sur les ovnis, a par ailleurs assuré ne pas avoir de preuves concernant l'origine extraterrestre des ovnis.
