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Pour le député Pierre Dharréville, cette dépendance devrait être intégrée dans le Code de la santé publique.
Vous avez déposé une proposition de loi pour limiter la publicité sur les paris sportifs. Est-elle à ce point trop visible?
Malgré les recommandations de l’Autorité nationale des jeux pour limiter la pression publicitaire, il n’y a qu’à regarder la télévision pour voir que l’on est envahi de spots en faveur de ces paris sportifs. Les opérateurs engloutissent des sommes folles. En 2021, ils ont déclaré avoir investi 239 millions d’euros dans la publicité. Il faut la limiter et l’interdire lors des compétitions sportives pour empêcher les paris compulsifs.
Comment mieux prendre en compte l’addiction au jeu, aujourd’hui en hausse ?
Comme pour l’addiction au tabac ou à l’alcool, je souhaite intégrer cette dépendance dans le code de la santé publique. La faire figurer dans ce code, c’est afficher une prise de conscience et reconnaître que tous ces paris entraînent un véritable problème de santé publique qui appelle une politique plus structurée de prise en charge des victimes.
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