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Partagez-vous des données personnelles au nom de l'intérêt public ? Défi à "l'altruisme des données"

Kilométrage quotidien, trajets domicile-travail, consommation d'énergie... Si vous pouvez partager vos données avec la promesse qu'elles seront utilisées pour une bonne raison, vous. C'est un pari fait par la Commission Européenne dans le Règlement Gouvernance de laDonnée(Loi sur la Gouvernance des Données). Ce texte, publié auJournal officiel de l'Union européennele 23 juin, devrait entrer en vigueur d'ici 15 mois.

Enjeu : Établir un cadre juridique qui sera la "troisième voie" entre les données de marché et les données ouvertes ("open data") avec un accès gratuit aux données créées et collectées par les services publics. "L'altruisme des données" permet aux entreprises et aux particuliers de partager des informations personnelles et de les utiliser"à des fins d'intérêt général telles que la recherche scientifique et l'amélioration des services publics"

Données sous-utilisées

Un moyen de corriger la sous-utilisation actuelle des données collectées réclamela Commission européenne, mais les citoyens peuvent aussi leur permettre de reprendre le pouvoir, parfois inaperçu, vis-à-vis des informations qu'ils ont semées. "Nous avons de plus en plus d'objets dans nos maisons qui génèrent des données et les envoient aux fabricants",soulignent les responsables de la Commission européenne. Ces données sont souvent inutilisées et dans la plupart des cas, on ne sait pas qui obtient les données. Notre volonté est de vous donner plus de contrôle sur les données que les individus génèrent et sur la manière dont elles sont utilisées.

"Nous sommes sous la forme de la meilleure équation suivante", secrétaire d'État Cédric O, chargé du numérique, "l'altruisme des données", février dernier an. Cette étude, menée par la Human Technology Foundation et Sopra Steria, a révélé l'existence de"tensions entre consommateurs et citoyens". La première enquête tend à partager les données et la seconde les protège. Des résistances que "l'altruisme des données" entend anéantir au nom de l'utilité commune. Dans cette voie, les données environnementales peuvent aider à protéger la biodiversité et les données sur la santé peuvent aider à faire avancer la recherche sur les maladies, car les données de localisation peuvent aider à réduire la congestion.

"Aider les citoyens à décider ce qu'ils veulent faire de leurs données"

SalusCoop, un pionnier dans le domaine, vise à améliorer les services de maintien à domicile en 2019 A lancé le premier projet en. Âgé. Fondée en 2017, la coopérative espagnole de citoyens, spécialisée dans les données de santé, compte actuellement des centaines d'utilisateurs et fournit des informations cliniques (antécédents médicaux, résultats de tests, etc.) aux institutions médicales depuis septembre. Comme intermédiaire entre les deux. "Dans notre application, les utilisateurs partagent déjà des données collectées sur leurs appareils via les applications Google Fit et Apple Health (pas effectués, temps de sommeil, poids, fréquence cardiaque, etc.)", Un membre, Javier Creus, qui détaille l'un de ses fondements."Notre objectif est d'aider les citoyens à décider ce qu'ils veulent faire de leurs données, tout en soutenant les instituts de recherche qui travaillent pour la connaissance collective", garantit-il.

En ce qui concerne la sécurité, les données sont pseudonymisées (1), chiffrées de bout en bout et transmises directement entre l'utilisateur et les chercheurs du projet auquel l'utilisateur participe. "Vous ne pouvez pas accéder directement à ces données",, déclare Javier Creus. Selon lui, le rôle essentiel de "tiers de confiance"."Quand j'ai annoncé mon idée il y a cinq ans, je pensais que la difficulté était surtout technique. En réalité, le problème était surtout de regagner la confiance du public."

Transparence, le "facteur important"

Un grand défi. Selon les recherches de l'Ifop, plus de la moitié (52 %) ​​des Français aujourd'hui ne font confiance à aucun pays pour protéger leurs données personnelles, et seuls 10 % préfèrent les acteurs européens (2) {45. } Augmentation des données personnelles pour une variété des utilisations à des fins commerciales ou politiques(voir opposition), et les cas récents de violation de données (19 % en 2020 selon l'International Cyber ​​​​Security Forum) en augmentation), notamment les données médicales alimentent la suspicion.

Pour répondre à cette méfiance, le texte prévoit une variété de mécanismes, notamment des organisations qui agissent comme intermédiaires, comme Salus Coop, dans la personne concernée"organisations altruistes". . "Reconnu par l'UE", sous réserve du respect de certaines conditions. Dans les critères,"La transparence est un facteur important"est clairement bonne par un haut fonctionnaire du comité contacté parLa Croix

. de la politique derrière un politicien. Collecte et utilisation de données à des fins autres que d'organisation et à des fins altruistes. "Nous traitons les données avec un très haut niveau de protection des données personnelles", promet. Les organisations sont également à but non lucratif et doivent montrer des garanties pour protéger les droits des citoyens et des entreprises à partager des données.

Dans un avis conjoint rendu en mars 2021, le Contrôleur européen de la protection des données et la Commission européenne de la protection des données"toutes les exigences liées au consentement définies dans le règlement GDPR(Règlement général sur la protection des données), NDLR) »doivent être remplies. La notion d'« intérêt général » doit être définie plus précisément.

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Une énorme quantité de

La quantité mondiale de donnéesse situe entre 2018 et 2025 Devrait augmenter de 530 %, selon la Commission européenne.

L'Internet des objetsdevrait atteindre 110 000 milliards d'euros dans le monde d'ici 2030, contre 5 000 milliards d'euros actuellement.

La même année, 65 % de la population de l'Union européenne possède des compétences numériques de base, comme le prévoient les dirigeants européens, contre 57 % en 2018. est nécessaire.