Patrick Perrin, l’art en capitale

Dans le petit monde du design, il est connu comme le loup blanc. Réputé pour son œil averti, son éclectisme, son ouverture d’esprit. « La force de Patrick Perrin est d’avoir un regard à la fois sur le contemporain, le moderne et l’ancien. Il s’intéresse à tout, sans a priori et même s’il n’aime pas. C’est formidable.» Si formidable, à entendre son ami le galeriste Pierre Passebon - un fidèle du Pavillon des arts et du design -, que ce fils et petit-fils d’antiquaires a réussi à faire de ce salon l’un des rendez-vous incontournables de la scène internationale. Lancé à Paris en 1998, décliné à Londres dès 2007, organisé un temps à Genève, New York et Monaco, l’événement - qui se tient jusqu’à dimanche aux jardins des Tuileries - fête ses 25 ans cette année. Un anniversaire qui méritait bien un tapis rouge qui fasse son petit effet. Le choix de Patrick Perrin s’est porté sur l’artiste Diane de Kergal, qui a imaginé une entrée végétale et écologique réalisée avec ses «arbres-luminaires » en…