Réservé aux abonnés

Vladimir Poutine et Xi Jinping, lors de l’Organisation de coopération de Shanghai, le 16 septembre 2022. SERGEI BOBYLYOV/AFP

ANALYSE - Un flottement plane au sommet du pouvoir chinois, face à l’escalade nucléaire du Kremlin.

L’appel à la mobilisation lancé par Vladimir Poutine a été accueilli par un silence crispé à Pékin. La presse officielle s’est montrée peu diserte, hormis le Global Times, fer de lance de la propagande anti-occidentale. Le journal télévisé de la CCTV évoque tout juste l’annonce en fin d’édition. Et les diplomates chinois s’accrochent à leur pupitre pour appeler une nouvelle fois au «dialogue» et à un «cessez-le-feu» , comme depuis des mois. Un flottement plane au sommet du pouvoir chinois, comme au lendemain de l’invasion surprise de l’Ukraine, le 24 février, qui avait pris de court les stratèges rouges.

La Chine redoute un effet boomerang

Pékin se drape toujours dans sa neutralité de façade, favorable au Kremlin, n’ayant jamais condamné «l’opération spéciale» en Ukraine. Mais, face à l’escalade nucléaire de Poutine, le géant asiatique prend du champ, redoutant un effet boomerang. À New York, son ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, s’est distancié de la ligne russe en rencontrant son homologue ukrainien, Dmytro Kouleba…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.

Le Figaro

La liberté n’a pas de frontière, comme votre curiosité.

Continuez à lire votre article pour 0,99€ le premier mois

Déjà abonné ? Connectez-vous

La rédaction vous conseille