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Le président chinois Xi Jinping. LUDOVIC MARIN/AFP

DÉCRYPTAGE - La Chine cherche à baliser son bras de fer avec l’Amérique et arracher un répit précieux à l’heure où les défis s’accumulent sur le front intérieur pour le président Xi Jinping.

De notre correspondant en Asie

D’un ballon à un autre, la Chine avait soufflé le chaud et le froid avant ce qui devait être la première visite d’un secrétaire d’État américain à Pékin depuis cinq ans. Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Qin Gang, avait choisi un match de basket de la NBA pour souhaiter «une année du Lapin prospère aux peuples américain et chinois», sous le signe du dégel. La détection d’un ballon-espion chinois dans le ciel du Montana, deux jours avant le départ d’Antony Blinken, a poussé Washington à «reporter» la visite diplomatique, infligeant un camouflet à Pékin.

«S’il est chinois, il est improbable que ce ballon ait été déployé intentionnellement pour coïncider avec la venue de Blinken», veut croire William Klein, ancien diplomate américain à Pékin. Le régime communiste s’excuse et allègue d’un engin «météorologique» égaré, car il mise au contraire sur une timide relance diplomatique, que devait amorcer cette première visite d’un chef de la diplomatie américaine…

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