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Perquisition au domicile de Donald Trump : l'ex-président soutient la libération du mandat demandé par le ministre de la Justice

Mesures exceptionnelles dans des circonstances exceptionnelles. Trois jours après le raid épique du FBI au domicile de Donald Trump en Floride, alors que le Parti républicain dans son ensemble condamne l'instrumentalisation du ministère de la Justice, son patron, le procureur général Merrick Garland, a déclaré jeudi qu'il était resté silencieux. Lors d'une brève conférence de presse, il a confirmé qu'il avait personnellement approuvé une demande d'un juge de Floride pour obtenir un mandat de perquisition. Merrick Garland n'a pas précisé, mais si Donald Trump conservait des documents classifiés après la fin de sa présidence, ce serait un crimeet une peine de prison.

Merrick Garland a reconnu qu'il avait personnellement autorisé la perquisition et que la décision n'avait "pas été prise à la légère". Dans la mesure du possible, le DOJ utilise des moyens moins intrusifs que la recherche (ce qui n'est évidemment pas le cas ici). Signalez les menaces au FBI/DOJ. pic.twitter.com/XF6xejrL8w

— Philippe Berry (@ptiberry) 11 août 2022

Il est très rare que le procureur général commente les enquêtes en cours. Mais depuis trois jours, Donald Trump dénonce une chasse aux sorcières, et les républicains demandent à Merrick Garland de fournir des détails sur le raid, sans précédent dans l'histoire américaine.

Documents classifiés

pratiques s'opposent à fournir des détails, Merrick Garland a voulu clarifier quelques points. L'essentiel : il "a personnellement avalisé la décision de demander un mandat de perquisition" et "n'a pas pris la décision à la légère". Selon des médias américains, le ministère de la Justice a obtenu au printemps une assignation à comparaître pour contraindre Donald Trump à restituer des documents qu'il avait emportés en Floride lors de son départ de la Maison Blanche. Apparemment, l'ex-président n'a pas obtempéré, justifiant ainsi une perquisition.

Ce dernier était supervisé par la division de contre-espionnage du FBI. Cela suggère qu'il peut y avoir des documents classifiés qui sont particulièrement sensibles. Certains pourraient avoir des implications sur la sécurité nationale, selon CNN.