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Dans la viticulture, certains professionnels utilisent déjà des préparations naturelles pour soigner le mildiou ou l’oïdium. Julia Lopatina/Adobe Stock

DÉCRYPTAGE - Purin d’ortie, de fougère… Le recours à ces préparations naturelles est surveillé de près par les fabricants de produits phytosanitaires.

Purin d’ortie et jus de consoude pour fertiliser les sols. Purin de fougère pour éloigner les insectes ou de prêle pour faire face aux attaques des champignons comme l’oïdium… Ces concoctions, qui portent l’étrange nom de «préparations naturelles peu préoccupantes» (PNPP), enregistrent un regain d’intérêt dans les fermes et jardins.

«Depuis plusieurs années, on constate un intérêt accru pour l’utilisation des PNPP dans un contexte de raréfaction des solutions chimiques», confirme Bruno Printz, fonctionnaire spécialisé dans les produits de traitements et fertilisants au ministère de l’Agriculture. Il a assisté cette semaine à un colloque sur ce thème à Villeurbanne, auquel participaient 170 paysans de toute la France.

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«Les PNPP sont un bon levier pour réduire l’utilisation des produits de synthèse et pour généraliser les méthodes de protection intégrée des cultures», ajoute-t-il. Le plan écophyto lancé en 2009 par l’État prévoyait de réduire de 50% l’emploi de traitements phytosanitaires chimiques…

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