Pétrole, gaz : le rideau de fer tombe sur le secteur de l'énergie

Mediapart d'aujourd'hui

La guerre de quatre mois en Ukraine a entraîné l'échec de la diplomatie américaine malgré près d'une décennie d'efforts. l'Agence internationale de l'énergiepour la première fois de l'histoire, l'Europe rejettera plus de gaz naturel liquéfié (GNL) que de gaz russe par un gazoduc terrestre en juin. Importé des États-Unis.

Attirés par des prix record (145 € le MWh, selon les derniers prix), de plus en plus de producteurs américains détournent les livraisons d'Asie vers l'Europe et tout. Elle s'inquiète car elle est prête à acheter à A tout prix, elle parle du ralentissement des livraisons en Russie et de la possibilité d'une pénurie cet hiver.

Dans le même temps, Vladimirpoutine continue de renforcer son contrôle sur le secteur russe des hydrocarbures. Certaines majors pétrolières (surtout BP et Shell) ont décidé de vendre leurs parts détenues par des compagnies ou des productions pétrolières au début de la guerre, mais maintenant le gouvernement russe les a quittées. Au nom des intérêts nationaux et de la sécurité financière, Vladimirpoutine a signé un décret transférant tous les droits sur leprojet gazier Sakhalin 2 à une nouvelle société publique. Shell, un co-actionnaire du projet , et Mitsubishi et Mitsui & Co. du Japon- fournissent partiellement du gaz au Japon, mais sont expulsés. Et le groupe chinois semble prêt à les remplacer