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REPORTAGE - La station de Haute-Savoie, appréciée pour la quiétude ombragée de son lac, reste sidérée par la violence insensée de l'attaque au couteau qui a visé plusieurs enfants en bas âge ce jeudi.
Le Figaro Lyon
Jamais un après-midi de printemps n'avait vu tant d'yeux se détourner de la surface lisse du lac d'Annecy pour se perdre dans le reflet humide de ceux des habitants qui peuplent ses rives. Quelques heures plus tôt, l'air était encore frais à la pointe du jardin de l'Europe quand la quiétude a laissé place à l'horreur. «On a entendu des hurlements d'enfants, de bébés», raconte un membre de l'Union boulistes annécienne qui jouxte le square où s'est joué le drame. Des nourrissons de 22 à 36 mois précisément venaient d'être poignardés dans leur landau par Abdalmasih H., Syrien de 32 ans arborant une croix chrétienne autour du cou. Arrivé en Europe par la Suède où il a obtenu le statut de réfugié, l'homme était présent depuis plusieurs semaines à Annecy, ont confirmé plusieurs riverains au Figaro. «Il squattait les terrains de boules. Le soir avec d'autres, je l'ai viré à plusieurs reprises», poursuit ce proche de la famille de deux enfants touchés. Plongées dans un coma artificiel…
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