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Pour l’Algérie, les relations avec le Maroc ont atteint “un point de non-retour”

Tensions.

Dans une interview accordée à la chaîne “Al-Jazeera”, mardi 21 mars, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré que les relations entre l’Algérie et le Maroc ont atteint “un point de non-retour”.

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, à Alger, en Algérie, le 23 janvier 2023.
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, à Alger, en Algérie, le 23 janvier 2023. PHOTO ALGERIAN PRESIDENCY/ANADOLU AGENCY VIA AFP

Ce ne sont que quelques mots supplémentaires dans un rapport déjà extrêmement tendu, mais ils sont très significatifs.

Mardi 21 mars, dans le cadre d’une interview accordée à la chaîne Al-Jazeera, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré que les relations entre son pays et le Maroc ont “atteint le point de non-retour”, peut-on lire sur le média qatari.

Une situation “regrettable”, selon le chef d’État, mais qui serait uniquement due au comportement du Maroc, selon Tebboune, qui a affirmé : “Notre position n’est qu’une réponse [aux actions du Maroc], nous n’avons pas commencé tout cela.”

Pour rappel, le 24 août 2021, déjà, l’Algérie avait annoncé la rupture des relations diplomatiques avec Rabat. Une décision qui avait marqué le point culminant d’une longue période de tension entre les deux pays.

En effet, les sujets de discorde entre ces deux nations maghrébines sont multiples, mais parmi ceux-ci Al-Jazeera cite avant tout “la dispute sur le Sahara occidental, territoire revendiqué comme sien par Rabat, où Alger soutient le Front Polisario, un mouvement armé qui en revendique l’indépendance”.

Autre élément de tension souligné par le site d’information, les rapports qu’entretiennent ces deux pays avec Israël. Car si d’un côté Alger ne reconnaît pas l’État hébreu, de l’autre “le Maroc et Israël ont convenu de normaliser leurs relations dans le cadre d’un accord négocié avec l’aide des États-Unis en décembre 2020”. Un accord dans le cadre duquel “le président américain de l’époque, Donald Trump, avait accepté de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental”, conclut Al-Jazeera.

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