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Pour l’Europe, Bruxelles se refait une beauté

Urbanisme.

Alors que l’Union européenne prévoit d’y réduire de moitié le nombre de ses bureaux, la capitale belge annonce des aménagements et des mesures pour séduire les technocrates européens. Car la concurrence avec Strasbourg est toujours vive.

Pour l’Europe, Bruxelles se refait une beauté
Pour l’Europe, Bruxelles se refait une beauté Dessin d’Ares, Cuba

Une fois passé le pic de la crise du Covid, comme de nombreuses entreprises, la Commission européenne a fait le point. Les mois de télétravail ont montré que l’on peut travailler autrement, et la Commission a décidé de réduire de moitié ses bureaux à Bruxelles [d’ici à 2030]. Conséquence : la superficie des locaux qu’elle utilise dans la capitale belge devrait diminuer d’un quart.

La ministre des Affaires étrangères et des Affaires européennes belge, Hadja Lahbib (Mouvement réformateur), y voit “une menace potentielle” pour l’avenir de la position internationale de la capitale. Même si, ajoute-t-elle, c’est aussi l’occasion de renforcer l’identité européenne de Bruxelles.

Le fait est que l’Europe joue un rôle extrêmement important tant pour la Belgique que pour Bruxelles. Dans la capitale, les organisations internationales, notamment les institutions européennes, représentent pas moins de 20 000 emplois et une valeur économique estimée à 5 milliards d’euros.

Le gouvernement fédéral a donc décidé, par le biais de la Société fédérale de participations et d’investissement (SFPI), et en concertation avec des partenaires privés, de créer un fonds pour racheter les bâtiments européens vacants, les rénover et les rendre durables, et de les remettre sur le marché pour un usage mixte. Ces projets visent à donner un coup de fouet à l’attractivité du quartier européen. Ce qui, au regard des efforts que déploie la France pour mettre en avant Strasbourg, n’est vraiment pas un luxe.

Un vieux bras de fer

Comme le prévoient les traités, le Parlement europée

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Lancé en 1918, le journal de référence de l’establishment flamand a pris progressivement ses distances vis-à-vis du monde catholique ainsi que du mouvement flamand – et, plus particulièrement, du Parti social-chrétien flamand, au pouvoir en Belgique de 1945 à 1999.

Dès son premier numéro, le 4 décembre 1918, la partie supérieure de la une présentait la croix dessinant les lettres AVV-VVK (“Alles voor Vlaanderen, Vlaanderen voor Christus”, “Tout pour la Flandre, la Flandre pour le Christ”). Cette mention a disparu en 1999, afin de faire peau neuve et de rajeunir le lectorat.

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