Élections.
Donnée favorite à la veille du scrutin, la candidate d’extrême droite a remporté une victoire encore plus éclatante que prévu. Un triomphe qui se fait au détriment d’un centre gauche qui n’a pas du tout su s’imposer, mais aussi des alliés de droite de Meloni, qui, plus faibles, deviennent aussi plus dangereux.
Dès les premières estimations, parues hier soir à 23 heures, le résultat semblait clair. Et il n’a fait que devenir plus net au fil de la nuit.
Giorgia Meloni a remporté les élections italiennes, et avec 26 % des voix, son parti, Fratelli d’Italia (FDI, extrême droite) est de loin la première force du pays. Quant à la coalition des conservateurs dans son ensemble, elle bénéficiera d’une confortable majorité au Parlement.
Du journal de centre gauche La Repubblica, qui parle de “triomphe”, au conservateur Il Giornale, qui annonce “une Italie à droite”, jusqu’au centriste Corriere della Sera, qui décrit une “victoire historique”, toute la presse transalpine reconnaît un résultat incontestable.
“La campagne électorale a une fois de plus montré quelles sont les priorités des Italiens : un leadership crédible, l’économie, la sécurité”, juge Panorama. “Le danger fasciste, les droits civiques, l’héritage de Mario Draghi n’ont pas mobilisé l’électorat”, affirme l’hebdomadaire de droite, qui considère désormais inéluctable un gouvernement conservateur.
“Des mois et des mois à agiter le spectre du fascisme n’ont eu qu’un résultat : faire triompher Fratelli d’Italia”, abonde Il Giornale, pour qui, la formation de Meloni “est un parti de droite classique prêt à gouverner”.
Et en effet, au vu des résultats obtenus, le président de la Républiqu
Beniamino Morante
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