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Pour la semaine du handicap, l'aéroport Charles-de-Gaulle rebaptisé au nom de sa fille Anne

À partir du samedi 3 décembre et pendant huit jours, l'aéroport prendra le nom de la dernière fille du général, porteuse d'une trisomie 21.

Pour l'année 2022, le groupe ADP, qui détient les aéroports de Paris, a prévu de soutenir, à sa manière, la cause du handicap. À compter de ce samedi 3 décembre, journée internationale des personnes handicapées, l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle sera renommé Anne-de-Gaulle, du nom de la fille du général, qui était porteuse de la trisomie 21, pour une durée de huit jours, a appris Le Figaro, confirmant une information de Franceinfo.

La société française souhaite ainsi promouvoir «l'insertion des personnes atteintes de handicap neurologique et psychique», a expliqué son PDG Augustin de Romanet. Pendant une semaine, les passagers des vols en provenance ou en partance de l'aéroport parisien pourront entendre au micro du chef de bord : «Bienvenue à l'aéroport Anne-de-Gaulle». La nouvelle appellation sera également indiquée sur des panneaux signalétiques ou le fronton de certains terminaux, a expliqué à Franceinfo le patron des aéroports de Paris.

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Pour Augustin de Romanet, l'idée est notamment de «relever le niveau d'exigence» pour l'accueil des personnes handicapées dans les lieux publics, reconnaissant que les efforts déjà déployés ne sont pas toujours effectués «de façon optimale». Et de citer par exemple les escaliers sur le parcours des passagers, ou encore le manque de rigueur de certaines compagnies aériennes qui oublient de signaler à temps la présence de personnes handicapées à leur bord, pour un débarquement adapté. Autant de «petits détails» que le PDG estime «insupportables».

L'initiative a été mise en place en partenariat avec la fondation Anne-de-Gaulle, engagée auprès des personnes porteuses d'une déficience intellectuelle. La figure d’Anne, dernière de la famille de Gaulle après Philippe et Élisabeth, décédée en 1948 à l'âge de 20 ans, avait été mise en avant en 2020 dans le film de Gabriel Le Bomin.