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Le Sénat s'est prononcé le 1er février en faveur de l'inscription de la «liberté» de la femme à recourir à un avortement dans la Constitution.
Le Sénat s'est prononcé le 1er février en faveur de l'inscription de la «liberté» de la femme à recourir à un avortement dans la Constitution.
Le Sénat s'est prononcé le 1er février en faveur de l'inscription de la «liberté» de la femme à recourir à un avortement dans la Constitution. LUDOVIC MARIN / AFP

DÉCRYPTAGE - À la surprise générale, le Sénat s'est prononcé en faveur de l'inscription de la «liberté» de la femme à recourir à un avortement dans la Constitution.

«Le vote d'hier au Sénat est une étape décisive pour l'inscription de l'IVG dans la Constitution», s'est félicité Anne Hidalgo ce jeudi 2 février sur Twitter, au lendemain d'un vote surprise au Palais du Luxembourg. Avec 166 voix pour et 152 contre, les sénateurs se sont prononcés en faveur de l'inscription de la «liberté» d'une femme à recourir à l'IVG. Rappelons que depuis la loi Veil de 1974, l'IVG est inscrite dans le Code de santé publique à l'article L2212-1, autorisant l'arrêt d'une grossesse jusqu'à 14 semaines.

Un vote favorable qui a de quoi surprendre. À deux reprises, le 19 octobre puis le 25 janvier, la commission des lois du Sénat s'était opposée à la proposition de loi des Insoumis de mentionner le «droit à l'IVG dans la Constitution». La sénatrice, rapporteur du texte, Agnès Canayer (LR), avait alors déploré «une fausse bonne idée» qui ne va pas «renforcer l'effectivité de l'IVG». Pourtant, les mêmes sénateurs ont acquiescé l'amendement de Philippe Bas (LR) qui remplace le…

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