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Pourquoi l’UCS peut croquer Chambéry

Trois matches, trois défaites ! Et seulement deux petits points au classement. L’UCS débute la nouvelle saison de Nationale comme elle avait vécu la précédente : dans la douleur.

Pourtant tout n’est pas à jeter, loin s’en faut, à l’heure d’achever ce premier bloc demain (15h) au stade Mager de Chambéry où elle avait pris la grêle l’an passé (32-11). Les raisons d’y croire en trois points.

1. Parce que l’Union sait faire...

Trois matches, trois défaites ! Et seulement deux petits points au classement. L’UCS débute la nouvelle saison de Nationale comme elle avait vécu la précédente : dans la douleur.

Pourtant tout n’est pas à jeter, loin s’en faut, à l’heure d’achever ce premier bloc demain (15h) au stade Mager de Chambéry où elle avait pris la grêle l’an passé (32-11). Les raisons d’y croire en trois points.

1. Parce que l’Union sait faire trembler les gros

Que ce soit contre Valence/Romans ou Bourg-en-Bresse, l’Union a montré de très belles choses et aurait très bien pu (dû ?) épingler au moins l’un des deux cadors du championnat à son tableau de chasse. « Ce sont deux défaites certes mais avec un petit peu de chance, on peut les gagner, peste le deuxième ligne Clément Praud. On est surtout frustré du match de ce week-end parce que si on passe la transformation de la gagne, il n’y a rien à dire. »

Un sentiment d’extrême frustration partagé par son manager Fabrice Landreau. « On avait l’impression d’avoir fait ce qu’il fallait mais on commet encore des erreurs grossières qui nous ont coûté des points et ça se joue sur un tir au but. Il faut maintenant qu’on prenne conscience qu’on est capable de battre tout le monde. » Y compris Chambéry. D’autant que l’UCS y était parvenue lors du dernier match épique de la saison dernière pour assurer son maintien sur le fil (33-27).

2. Parce que l’UCS ne cesse de progresser

Tous les observateurs se l’accordent : l’Union n’a plus le même visage que l’an passé et en dépit d’un effectif un peu juste (voir encadré), elle possède des joueurs qui ont le niveau et l’expérience pour embêter n’importe qui. « On essaye de trouver du positif et sincèrement, il y en a. Ça va bien finir par nous sourire », clame haut et fort Clément Praud.

« Il y a des choses très significatives qui nous ont permis de nous montrer solides contre Bourg et il faut qu’on s’appuie là-dessus », apprécie Fabrice Landreau, qui détaille : « Les joueurs sont bien concernés et travaillent sérieusement. Ils commencent à s’habituer au rythme du championnat. Les automatismes sont en train de rentrer et on doit continuer à se faire confiance. On va à Chambéry avec les meilleures intentions possibles mais on a besoin de mettre en place ce qu’on s’est dit si on veut ramener quelque chose. »

3. Parce que le SOC n’est pas un roc actuellement

Barragistes l’an passé, les Savoyards sont annoncés comme candidats au Top 6 mais ont connu pas mal de remous à l’intersaison et cherchent encore la bonne carburation.

« C’est une équipe qui a changé deux entraîneurs et une vingtaine de joueurs à l’intersaison, note Fabrice Landreau. Ils ont sans doute encore besoin de retrouver des repères. Et puis ils seront sous pression parce qu’ils sortent de deux grosses défaites à Bourg (ndlr : 27-9) et à Dax (ndlr : 35-23) “.

Les automatismes sont en train de rentrer et on doit continuer à se faire confiance.

« Ce sera probablement un match difficile mais ils ne sont pas sur une grosse dynamique comptablement, abonde Clément Praud. On ne devra pas trop réfléchir. Ils sont grands en face et on devra assurer notre conquête, mais on reste sur une prestation aboutie donc on va tenter d’aller chercher des points là-bas ».

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Première titularisation pour l’ailier Imad Bouhedjeur

Toujours privé des piliers Kévin Tougne, Beka Kakabadze et Aliko Kaikatsishvili, du talonneur Maxime Gau, du troisième ligne Gio Sordia et du centre Henry Tuilagi, Fabrice Landreau n’a pas beaucoup de marge de manœuvre au sein de son effectif et va encore coucher 22 noms seulement sur la feuille de match à Chambéry comme la semaine dernière face à Bourg.
Alors que le gaucher Giorgi Zaqashvili et le talonneur Paul Sauzaret ont disputé 80 minutes dimanche dernier, ces derniers rempilent et la seule rotation devant est au poste de n°8 avec Filipe Manu qui débute, poussant à nouveau Thomas Toevalu sur le banc.
Derrière, peu de changement également, hormis l’ailier Imad Bouhedjeur, prometteur fade à Limoges en amical, qui honorera sa première titularisation aux dépens de Vincent Pageneau, qui souffle un peu. Le reste de la ligne de trois-quarts reste inchangé.